Les relations entre l’Algérie et les Etats-Unis ne vont pas bien, notamment sur les questions régionales et internationales, mais aucun des deux pays ne souhaite leur rupture, considérant l’axe Alger-Washington comme une sorte d’équilibre.
C’est ce qu’observe le politologue américain Gregory Aftandilian dans un article publié dans l’Arab Center de Washington DC
Selon le politologue américain, les États-Unis et l’Algérie ne veulent pas que leurs relations se détériorent davantage, car les deux pays bénéficient de la coopération antiterroriste, ainsi que de la coopération politique et économique limitée qu’ils ont développée ces dernières années. ans.
Gregory Aftandilian parle des nombreuses délégations de sécurité américaines qui se sont rendues en Algérie au cours de l’année écoulée, y compris la mission dirigée par Brett McGurk, le coordinateur du Conseil de sécurité nationale des États-Unis pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. Cette dernière a été suivie par celle du sous-secrétaire adjoint à la Défense pour les affaires africaines, Chidi Blyden qui a mis en exergue le dialogue militaire conjoint américano-algérien, en plus de la délégation conduite par le secrétaire d’Etat Blinken.
Ces efforts des responsables américains ont été importants pour empêcher les relations américano-algériennes de se détériorer davantage en raison des positions américaines sur les questions du Sahara occidental et de la Russie.