La Première ministre Aïmene Benabderrahmane a installé dimanche Noureddine Benbraham dans ses nouvelles fonctions de présidente de l’Observatoire national de la société civile (ONSC) à l’Hôtel du gouvernement, en remplacement d’Abderrahmane Hamzaoui.
Présidant au nom du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, la cérémonie d’investiture, le Premier ministre a rappelé les instructions du président de la République lors de l’investiture des membres de cette importante instance consultative, lorsqu’il les a appelés à « s’acquitter pleinement de leur responsabilités de contribuer à la promotion de la citoyenneté, des pratiques démocratiques et des valeurs nationales, aux niveaux local et national ».
Benabderrahmane a souligné « l’attachement du Président à ces fins en faveur des changements substantiels envisagés par la Constitution de 2020 », indiquant « les principales étapes pour construire et mettre en œuvre un édifice institutionnel capable d’honorer l’engagement de construire une société civile pleine de vitalité et jouissant d’intégrité ». et la transparence au service des citoyens et, par là, d’établir la paix et la stabilité nationales ».
En tant qu’organe consultatif, l’ONSC « se veut être un cadre de dialogue, de concertation, de proposition, d’analyse et de prospective sur toutes les questions relatives à la société civile pour favoriser sa performance », a relevé le Premier ministre.
« L’Observatoire contribue également à promouvoir les valeurs nationales, ainsi que la pratique démocratique et la citoyenneté, ainsi qu’à contribuer avec d’autres institutions à la réalisation des objectifs nationaux de développement, en fournissant des avis, des recommandations et des propositions sur l’état de la société civile, ses préoccupations et ses mécanismes pour promouvoir son rôle dans la vie publique », a-t-il ajouté.
Le président du Conseil des ministres est également revenu sur les rencontres nationales de la société civile organisées en novembre dernier qui avaient permis de « faire le point sur la société civile et les dysfonctionnements constatés, et de définir les mécanismes susceptibles de renforcer son rôle d’interlocuteur fondamental dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques », affirmant « le soutien du Gouvernement et sa pleine volonté de continuer à accompagner l’Observatoire dans l’accomplissement de ses nobles missions ».
De son côté, Benbraham s’est dit reconnaissant de la confiance que lui a témoignée le président de la République, en le nommant à la tête de l’Observatoire national de la société civile, l’instance qui, selon lui, se veut « un moyen destiné à consolider la pratique démocratique en Algérie conformément à la Constitution de 2020 ».
Et d’ajouter que les acteurs de la société civile « peuvent aujourd’hui contribuer aux grandes mutations qui s’opèrent en Algérie dans divers domaines », soulignant que « 2023 verra le lancement d’un grand chantier, marqué par une dynamique qui devrait rapprocher les acteurs de la société des différents instances dirigeantes pour renforcer le rôle de l’Observatoire dans la présentation d’approches ayant des effets positifs sur la société ».
