Le représentant permanent de l’Algérie auprès de l’Office des Nations unies à Genève et des organisations internationales en Suisse, l’ambassadeur Lazhar Soualem, a appelé vendredi la communauté internationale, conduite par les Nations unies, à honorer ses engagements et à assumer sa responsabilité vis-à-vis du peuple sahraoui, en lui garantissant l’inaliénabilité et les droits imprescriptibles à l’autodétermination.
Dans un discours prononcé à la 52e session du Conseil des droits de l’homme des Nations unies à Genève, l’ambassadeur Soualem a réitéré l’importance que l’Algérie attache aux résolutions du Conseil de sécurité et à la jurisprudence et autres avis de la Cour internationale de justice (CIJ) concernant le territoire du Sahara occidental occupé. par le Maroc, qui estiment tous que « le conflit est une question de décolonisation dont la solution passe inévitablement par l’application du principe d’autodétermination ».
A cet égard, le diplomate algérien a appelé les Etats, le Conseil des droits de l’homme des Nations unies et le Haut-Commissariat aux droits de l’homme à « honorer leurs engagements internationaux » et à « assumer leurs responsabilités face au peuple du Sahara occidental sous occupation ». , garantissant ses droits inaliénables et imprescriptibles à l’autodétermination », arguant que le peuple sahraoui « ne peut rester indéfiniment l’otage de l’entêtement de l’État marocain d’occupation, qui continue de se soustraire à ses engagements internationaux envers la dernière colonie africaine ».
Soualem a également exhorté le Conseil des droits de l’homme, les commissions et autres organes du système des Nations unies à « surveiller la situation des droits de l’homme et prendre acte des violations subies par le peuple sahraoui dans les territoires occupés, notamment les arrestations arbitraires, les exécutions sommaires, le blocus, la répression de la liberté de réunion et de mouvement et le pillage des ressources naturelles sahraouies, notamment après la violation de l’accord de cessez-le-feu par l’État « d’occupation marocaine ».
Dans ce contexte, le Représentant permanent de l’Algérie auprès de l’Office des Nations Unies à Genève a invité le Haut-Commissariat aux droits de l’homme à réactiver les missions techniques sur le territoire du Sahara occidental.