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L’Algérie, partenaire important et fiable de l’Italie

La Première ministre italienne, Giorgia Meloni, a salué lundi à Alger les relations bilatérales entre son pays et l’Algérie, définissant l’Algérie « un partenaire important et fiable de l’Italie ».
Le choix de l’Algérie comme première étape de sa visite en Afrique du Nord « n’est pas fortuit », a déclaré Meloni lors d’une conférence de presse conjointe avec le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, précisant que « le nouveau gouvernement italien a ainsi voulu montrer l’importance de l’Algérie pour l’Italie comme un partenaire essentiel et important sur le plan stratégique ».
Le président du Conseil des ministres italien a souligné l’importance de cette visite qui « se place à un moment important, celui du 20e anniversaire du traité d’amitié et de bon voisinage entre les deux pays signé à Alger en janvier 2003 ».
« Nous avons voulu célébrer cet anniversaire en signant une déclaration conjointe soulignant l’importance et l’excellence des relations entre nos deux pays, relations que nous voulons développer dans de nouveaux domaines et que nous voulons renforcer la coopération dans les domaines énergétique, économique, culturel et politique. », a déclaré Meloni.
Et d’ajouter que « l’Italie souhaite établir un partenariat avec l’Algérie qui permettra aux deux pays de grandir et de se développer davantage, de jeter des ponts entre les deux rives de la Méditerranée et de contribuer à la stabilité de la région ».
L’Italie considère l’Algérie « comme un partenaire extrêmement important dans le cadre du Plan Enrico Mattei en Afrique », a-t-il ajouté, rappelant que ce Plan était « basé sur un modèle de coopération égalitaire avec les pays de la rive sud de la Méditerranée, dans la perspective de transformer certaines crises en nouvelles opportunités et en nouveaux potentiels ».
Au niveau international, le Premier ministre italien a souligné la nécessité de trouver une solution à la question palestinienne, par l’adoption du principe de deux États.
A cet égard, il a rappelé la position de l’Italie qui juge nécessaire « de parvenir à une solution à deux États, la seule solution possible, par la négociation entre les deux parties dans le cadre des critères établis par la loi au niveau international, afin de garantir la paix et la stabilité dans la région ».
Meloni a déclaré avoir évoqué plusieurs questions internationales lors des entretiens avec le président Tebboune « à commencer par l’Afrique du Nord, la stabilité de la Libye, la situation délicate au Mali et dans toute la région du Sahel », notant au passage l’existence « d’une déstabilisation croissante (dans la région ) qui inquiète son pays ».
Au cours de ces entretiens, la situation en Tunisie a également été abordée, selon Meloni.

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