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Le ministre Arkab souligne l’alliance OPEP+

Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a souligné, samedi à Alger, le « bon travail » accompli par l’alliance « OPEP+ » (OPEP et alliés) pour garantir un approvisionnement sûr, stable et durable au marché mondial de la compagnie pétrolière, afin de contribuer à la reprise économique mondiale.
Dans un communiqué de presse en marge de la conférence internationale sur l’intelligence économique, le ministre a déclaré que « l’OPEP+ fait du bon travail pour assurer l’équilibre des marchés et l’approvisionnement en pétrole de tous les marchés internationaux. La seule préoccupation des pays de l’OPEP est d’assurer, selon demande, un approvisionnement durable, sûr et stable en pétrole dans le monde entier ».
Interrogé sur l’intention de l’alliance de réduire à nouveau la production lors de la prochaine réunion, Arkab a déclaré que « l’accord de l’OPEP+, conclu en octobre dernier, prévoyait une réduction de 2 millions de barils jusqu’à ‘au cours du mois en cours’, précisant que la prochaine réunion du conseil de surveillance de l’OPEP+ examinera les interactions du marché, après quoi un rapport sera présenté à la réunion de l’OPEP+. »
« L’objectif n’est pas de réduire la production, mais de garantir l’équilibre du marché pour permettre la sécurité des approvisionnements en pétrole, afin d’assurer la reprise économique mondiale ».
L’Algérie accueillera la septième conférence au sommet des pays exportateurs de gaz fin 2023, a-t-il précisé.
Au lieu de cela, le ministre a affirmé que la partie algérienne étudie un projet de gazoduc reliant l’Algérie à l’Italie, dans le but d’approvisionner ce pays et l’Europe en gaz naturel, en électricité conventionnelle et verte, en hydrogène et en ammoniac vert.
Arkab a expliqué que ce grand projet s’inscrit dans le cadre du renforcement « des relations avec nos partenaires européens, à travers la construction de grandes centrales énergétiques pour augmenter les approvisionnements et aussi intégrer les nouvelles technologies », rappelant que l’Algérie a conclu un partenariat avec l’Allemagne pour développer l’énergie verte. l’hydrogène dans le cadre du programme national des énergies renouvelables visant à produire 15 000 mégawatts d’ici 2035.
Interrogé sur le projet de gazoduc transsaharien qui reliera le Nigeria à l’Algérie via le Niger, le ministre a souligné « l’importance de cette installation de dimension continentale, dont les études techniques sont en cours ».
Quant à la personne qui s’occupera de la construction du tronçon qui traverse le Niger, Arkab a expliqué que « la décision sera prise en accord avec la partie nigérienne », compte tenu des bonnes relations entre l’Algérie et le Niger, assurant que « la projet ira au profit des pays qu’il traverse et aussi des pays voisins ».

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