Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui a réussi à transformer l’Algérie en trois ans, et malgré quelques « imprévus », n’a pas encore adopté de mesures « draconiennes » pour mettre fin à une certaine « culture de la passivité », qui met compromettre la mise en œuvre de certaines mesures prises.
Le président de la République, qui s’est lancé dans une véritable course contre la montre et qui ne se repose jamais sur ses lauriers, sait qu’il faut d’autres « thérapies » pour en finir avec cette tumeur maligne qu’est la « bureaucratie ». .
Le communiqué du Conseil des ministres d’hier doit être « déchiffré » et surtout lu « entre les lignes ».
Oui, hier, le titre de « coup de gueule du président » aurait facilement sa place.
Le président est vraiment en colère, il n’est pas du tout content du rythme de traitement de nombreux dossiers par le gouvernement.
Des délais très « flexibles », des chiffres « approximatifs », des décisions qui « perturbent » le quotidien des citoyens et celui des opérateurs économiques, ont fait sortir le président de ses pierres angulaires.
Quand le président parle de l’autorité de l’Etat, certains veulent dire « autoritarisme », quand il insiste sur la protection de la production nationale, certains veulent dire « protectionnisme ».
Le président n’a jamais « ordonné » la destruction de bâtiments illégaux, il s’agit plutôt de prendre des mesures pour que cela ne se reproduise plus à l’avenir. Il faut agir en amont, pas une fois le bâtiment construit et habité.
Le président travaille pour une Algérie ouverte sur le monde, pas pour un pays fermé. Elle n’a jamais interdit les importations, « l’autosuffisance n’existe dans aucun pays du monde, les importations sont nécessaires ». Au contraire, il a appelé à la fin de l’anarchie. Comprenez : pas d’importation de produits dont le citoyen n’a pas besoin. Il a appelé à un nettoyage du secteur pour mettre fin à la surfacturation, source de transferts illégaux de grosses sommes de devises étrangères, s’élevant à des milliards de dollars.
De plus, ce nettoyage du fichier des importateurs a permis de démasquer et de supprimer un grand nombre d’importateurs, dont le nombre est passé de 43 000 importateurs à 14 096 inscrits au registre du commerce.
Le citoyen est une ligne rouge, son bien-être est la priorité des priorités. Toute l’action du Président de la République veut refléter le fait fondamental que les Algériens qui l’ont élu le 12 décembre 2019, ne veulent pas un retour aux pratiques du passé, ni à l’autoritarisme ni au protectionnisme ni à la hogra et les désastres que représente un Pays, enfermé et laissé au caprice de certains bureaucrates « dangereux ».
L’Algérie des années 1920 est radicalement différente. C’est en orbite. Elle est dirigée par un président qui a gagné l’estime de toutes les couches de la société. Ce qui anime le président Tebboune, ce sont ses « fortes convictions », ses « 54 engagements » et l’enthousiasme de toute une population avide d’avenir. Son seul désir est de rendre les Algériens fiers et heureux dans une Algérie forte et en phase avec les mutations du monde.