Par Maurille GNASSOUNOU A/R Borgou-Alibori,
Dans le département de l’Alibori, la commercialisation du coton graine progresse à un rythme encourageant. Plus de 75% de la production en attente dans les champs a déjà été réceptionnée au niveau de l’usine et plus de 29 milliards de francs CFA versés aux producteurs, en moins de dix jours.
Contrairement à ce qui se passe dans d’autres pays producteurs de coton comme lui, au niveau de la sous-région ouest-africaine, le Bénin peut se satisfaire des conditions dans lesquelles sont menées les opérations d’évacuation de cette récolte vers ses usines. Les nouvelles sont bonnes. C’est le cas d’Alibori. En témoignent les propos du délégué de l’interprofession cotonnière d’Alibori et des communes de Kouandé, Kérou et Péhunco, Zoulkaneiri Noma.
« La commercialisation du coton graine se passe bien », se réjouit-il. « Globalement, après deux mois et demi, les six communes d’Alibori et celles de Kouandé, Kérou et Péhunco ont envoyé environ 76% de leur production vers les usines d’égrenage », confie-t-il. « Sur la prévision de 419 000 tonnes que nous attendons au 31 janvier, 317 852 tonnes ont été réceptionnées au niveau de l’usine », précise-t-il. « Par conséquent, la commercialisation du coton se déroule normalement. Les évacuations vers les usines Alibori et 2KP s’enchaînent également sans difficultés majeures. A ce rythme, sur la même période, on est même un peu en avance sur la dernière campagne », avoue-t-il.
Quant aux versements des décennies, Zoulkaneiri Noma a indiqué qu’ils changent également. « En date du samedi 4 février, aucun retard n’a été constaté dans notre région », poursuit-il.
« Au total, 29 138 182 298 francs CFA ont déjà été versés aux producteurs de la région de l’Alibori et de 2KP. Par rapport au reste, décennie après décennie, la délégation va travailler pour les satisfaire », rassure-t-il.
Par ailleurs, les préparatifs de la prochaine campagne agricole ont déjà commencé. Par conséquent, les producteurs ont commencé par recevoir des semences et des engrais pour le compte de ladite campagne. Au moins, ceux qui ont fini d’acheter et de payer les fonds coton défrichent déjà leurs champs.