(Une option qui va permettre de juguler l’inflation, selon le Ppg)
Le Secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement, a échangé avec la presse, vendredi 4 mars 2022, au siège du journal « Le Matin » à Cotonou. Parmi les points retenus par Wilfried Léandre Houngbédji, la guerre en Ukraine et le vote du Bénin aux Nations Unies contre la Russie. Selon le porte-parole du gouvernement, ce vote est en cohérence avec la position affichée par le chef de l’État, bien avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Puisque le 21 janvier 2022, en réclamant les voeux du Corps diplomatique accrédité au Bénin, le président Patrice Talon a déclaré qu’il est souhaitable que les différends entre Nations, si règlent par les négociations diplomatiques et non par la guerre. En effet, l’est de plus en plus admis dans le collectif conscient de l’humanité, que personne ne veut plus vivre les atrocités de la guerre. Il est donc urgent que la paix revienne au lieu de cela entre l’Ukraine. D’autant plus que, ce conflit provoque un renchérissement des prix de plusieurs produits dans le monde, notamment le pétrole, le gaz, ou le blé, ce qui impacte négativement sur la vie de nombreuses populations jusqu’en Afrique. A la question de savoir les dispositions prises par le gouvernement béninois pour juguler au mieux la hausse actuelle du prix de l’essence et du gaz, le porte-parole a reconnu que le Bénin, à instar d’autres pays du monde, n’ une aucune prise directe sur le conflit et n’est pas maître du jeu. C’est pourquoi, au-delà des mesures palliatives conjoncturelles, c’est prévu dans le Programme d’actions du gouvernement (Pag2), la construction d’une raffinerie et d’une station flottante de gaz. Ici, il permettra au Bénin une autonomie, et peut-être va en faire un producteur de gaz et du pétrole. D’autres sujets brûlants ont été retenus au cours des échanges, dont la question de l’aspiranat des enseignants, les innovations médiocres à Sèmè-City, la cité du savoir, le concours reporté de recrutement des Secrétaires exécutés des Mairies, l’avenir des cantines, scolaires. Pour finir, la Porte-parole du gouvernement s’est étonnée du peu d’échos fait par la presse de la dernière sortie de Me Renaud Agbodjo, l’avocat de Reckya Madougou. Dans un entretien accordé la veille à un quotidien de la place en effet, l’avocat à déclarer s’il considère l’effacement d’une loi d’amnistie générale pour la libération de son client et d’autres prisonniers. Ce qui pour le porte-parole n’est pas loin d’un aveu ou reconnaissance tacite de la culpabilité de son client. « Pourquoi l’avocat n’évoque pas la grâce, mais une amnistie pour effacer du coup l’infraction dont est accusée son client ? Est-ce à dire que Renaud Agbodjo reconnaît enfin, la culpabilité, de sa cliente, alors que depuis plusieurs mois, on la disait victime de justice et de machinations politiques arbitraires », s’est demandé le porte-parole du gouvernement.
Wilfrid Noubadan