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« Je n’en peux plus », bloqué au Koweït, un Béninois appelle Agbénonci à l’aide

En difficulté au Koweït depuis 7 ans, une Béninoise, originaire d’Aledjo, pousse un cri d’angoisse et demande l’intervention urgente des autorités de son pays. Dans une lettre ouverte adressée au ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Aurélien Agbénonci, il a raconté sa mésaventure et exprimé son ardent désir de rentrer chez lui.

Il avait quitté le Bénin dans l’espoir d’un avenir meilleur. Mais depuis qu’il a élu domicile au Koweït en 2016, sa vie n’a été qu’une succession de situations douloureuses. En pleine désillusion, il décide de retourner dans son pays ; mais même là, il se retrouve pendant des années sur un parcours du combattant qui ne cesse de s’allonger.

Dans la lettre dévoilée sur la page du panafricaniste Kmal Radji, l’intéressée a indiqué que son seul souhait pour le moment est de retourner au Bénin. Selon son récit, dès son arrivée au Koweït, elle a conclu un contrat de travail avec une famille pour gagner 130 000 francs CFA au lieu des 350 000 francs CFA initialement promis par un intermédiaire. « Je nettoyais et cuisinais dans un immeuble de trois étages, dans différentes pièces », a-t-elle déclaré.

Ne pouvant plus supporter la pression et le poids des tâches quotidiennes, il décide d’apporter la clé des champs. « J’ai décidé de quitter mon emploi parce que je faisais face à une barrière linguistique, ce qui pourrait m’aider à dire à mon employeur
que je ne pouvais pas faire les tâches par moi-même ». Ainsi commencèrent les épreuves de ce Béninois.

Livré à lui-même et sans documents
Après avoir démissionné, elle s’est retrouvée à la rue au Koweït, sans aucun justificatif. « C’était le début de mon calvaire, abandonnée à moi-même, j’ai réussi par la grâce de Dieu à résister dans ces conditions difficiles où je n’avais même pas accès aux soins médicaux », écrit-elle.

Après une longue période de souffrance, elle sera finalement admise dans un centre d’accueil dans le but d’entamer une procédure de rapatriement. Malheureusement, ses efforts ont été vains. Elle a été bloquée par une plainte de son ancien employeur qui réclame l’argent qu’elle aurait versé à l’agence qui a facilité son déplacement. Une arnaque à laquelle elle ne comprend rien, mais qui la maintient en difficulté au Koweït.

 » Je ne peux plus le supporter… « 
Il semble au bout de ses efforts. « En ce moment, je n’en peux plus, je ne sais pas si je peux être encore plus forte, car je me sens épuisée, étouffée et tout ce que je veux en ce moment, c’est de l’aide pour pouvoir rentrer chez moi au Bénin », a-t-elle déclaré.

« Je dois quitter ce pays. J’ai déjà fait tout ce qui était en mon pouvoir sous la conduite de certaines autorités béninoises sur place. Je compte sur votre intervention rapide et vous remercie par avance de l’attention que vous porterez à ma demande. Veuillez agréer, Monsieur le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Aurélien Agbénonci, l’expression de mon profond respect », a-t-il conclu.

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