La page 2 se dévoilera sans coup férir avec tous les facteurs qui anéantissent les énergies fournies dans l’éducation pour sortir progressivement des difficultés de la société béninoise. Dans une démarche réflexive et structurée, le gouvernement, pour le quinquennat 2021-2026, a proposé des solutions aux maux endogènes et exogènes qui freinent le potentiel humain au Bénin.
Rédaction d’une loi sur le financement des cantines scolaires en tant que réforme, construction d’écoles primaires publiques dans les départements de l’Ouémé, Plateau, Borgou et Collines, Japon 7, construction et équipement des écoles primaires dans le département de l’Atlantique, Japon phase VI, aménagement de l’éducation de base, Phase IV, construction et équipement de salles de classe dans les écoles maternelles et primaires, construction, réhabilitation et équipement des infrastructures administratives scolaires, renforcement de la qualité de l’enseignement primaire, prévu. C’est ce paquet de démarches qualité que le Président Talon proposera aux scolaires, aux enseignants et aux parents pour le nouveau quinquennat. Avec ce prix en argent, les écoles maternelles et primaires s’ennoblissent de plus en plus pour endiguer la misère ressentie dans l’enseignement secondaire et supérieur et, de plus, sur le marché du travail. Ce cadre d’amélioration continue de l’éducation de base, qui comprend les infrastructures, le renforcement des acteurs éducatifs et le maintien stratégique des enfants à l’école, peut rassurer les parents affligés de préoccupations éducatives, affectives, sociales et économiques, mais aussi de nature individuelle. Dans cette perspective, l’Exécutif béninois affiche sa fidélité à la Déclaration de Genève du 26 septembre 1924 et à la Convention relative aux droits de l’enfant adoptée à l’unanimité par l’Assemblée générale des Nations Unies le 20 novembre 1959. « … des hommes et des femmes de toutes les nations reconnaissent que l’humanité doit donner à l’enfant ce qu’il a de mieux, affirmant ses devoirs, au-delà de toute considération de race, de nationalité, de croyance », informe la déclaration en son préambule. Plusieurs décennies plus tard, elle a servi de base à la Convention sur les droits de l’enfant. L’article 5 dispose que l’enfant « … doit bénéficier d’une éducation qui contribue à sa culture générale et lui permette, dans des conditions d’égalité des chances, de développer ses facultés, son jugement personnel et son sens, son responsabilités morales et sociales, et devenir un membre utile de la société. « Il invite aussi dans sa présentation »… les parents, hommes et femmes individuellement, n ainsi que les organisations bénévoles, les autorités locales et les gouvernements nationaux à reconnaître ces droits et à œuvrer pour qu’ils soient respectés par le biais de mesures législatives et autres progressivement adoptées… « .
La loi sur le financement des cantines scolaires
L’originalité des documents préparés pour le second semestre dans le secteur des écoles maternelles et primaires réside dans l’élaboration de la loi relative au financement des cantines scolaires. En effet, la gestion des cantines scolaires dans les écoles primaires au Bénin, financée par le gouvernement béninois et pilotée par le Programme Alimentaire Mondial (PAM), est mise en œuvre à travers le Programme National d’Alimentation Scolaire Intégrée (Pnasi), qui participe entre autre au lutte contre la dispersion, l’éducation et la malnutrition. Dans un rapport intitulé »Les cantines scolaires au Bénin pour améliorer la scolarisation et la rétention des élèves en partenariat avec les associations de parents d’élèves élaboré dès 2008 » par les services sociaux catholiques (CSR), il est précisé qu’au Bénin les obstacles au blocage l’accès à l’enseignement primaire pour tous persiste. Dans les zones rurales, les taux de scolarisation et de fréquentation sont restés faibles en raison de plusieurs facteurs. Les familles vivant dans la pauvreté peuvent ne pas avoir les moyens d’envoyer leurs enfants à l’école; bien que le gouvernement ait supprimé les frais de scolarité, les parents doivent toujours acheter des uniformes et des fournitures scolaires. Il y a aussi un coût d’opportunité associé au fait d’envoyer les filles à l’école, plutôt que de les garder à la maison où elles peuvent aider leur mère aux tâches ménagères et s’occuper de leurs jeunes frères et sœurs. Les normes culturelles exigent que les enfants plus âgés effectuent des tâches essentielles, à la fois à la maison et sur la ferme familiale. Particulièrement dans les régions du nord du Bénin, où la distance entre les écoles et certains des villages qu’elles desservent peut aller jusqu’à 15 kilomètres, il arrive souvent que les élèves doivent rentrer chez eux à pied pour le déjeuner. . Le champion New Start, comprenant ces facteurs destructeurs des progrès significatifs de la génération future, a considéré l’alimentation scolaire comme un quotient d’amélioration de l’entretien des écoles dans le Programme d’action gouvernemental (Pag) pour la période 2016-2021. Mais cette fois avec plus de pédagogie, car l’expérience de Boni Yayi a été confrontée à de nombreux problèmes d’ordre institutionnel, technique et éthique. Sous le régime de Rifondazione, « environ 7,2 milliards se sont mobilisés chaque année pour approvisionner 2 409 écoles avec un impact sur plus de 500 000 élèves. Le nombre d’écoles dotées de cantines scolaires est passé de 813 en 2006 à 2 350 en 2015. Soit un taux de couverture de 16% à 30%. Ainsi 497 568 élèves mangent à l’école, ce qui correspond à environ 29 % des élèves contre 19 % en 2006. Cette disposition a touché environ 182 624 filles », a expliqué Dieudonné Yékpéhéton, conseiller pédagogique à la retraite. Sur cette période le gouvernement a alloué 1,5 milliard pour 1 307 écoles et 265 153 élèves, le Pme (Partenariat mondial pour l’éducation), 1,7 milliard pour 89 083 élèves de 396 écoles dans 17 communes et 6 départements ; PAM (Programme Alimentaire Mondial) 2 milliards pour 125 000 élèves dans 562 écoles ; Services de secours catholiques 2 milliards pour 39 765 élèves dans 144 écoles. Des chiffres qui n’ont pas convaincu. En effet, à partir de 2017, il a été décidé de mettre en place le Programme National Intégré de Nutrition Scolaire (Pnasi). Un programme qui situe la nutrition scolaire dans une vision plus large, par rapport à ce qui a été fait. Fondamentalement, ce programme visait non seulement à améliorer la scolarisation, l’assiduité, la rétention et la réussite scolaire, mais aussi à assurer une bonne nutrition pour les enfants. « Le programme de cantine scolaire au Bénin couvre 3 851 écoles dans les 77 communes du Bénin. Elle approvisionne plus de 650 000 écoliers. … Le programme a démarré en 2017, il enregistre chaque année des succès qui ont un impact positif sur le système éducatif béninois… », a déclaré l’équipe de Pam Bénin. « L’expérience béninoise se déroule sur la base d’une feuille de route validée par le gouvernement avec deux phases principales : la phase de test et la phase d’extension. Le modèle aborde essentiellement toutes les étapes de la mise en œuvre du programme d’alimentation scolaire, y compris la définition d’un panier alimentaire et le renforcement de la participation communautaire. Le programme d’alimentation scolaire au Bénin est mis en œuvre selon une approche qui intègre l’éducation, la santé, la nutrition, l’agriculture, l’hygiène et l’assainissement. Il a développé une expérience spécifique pour le Bénin », a ajouté Guy Adoua, représentant résident du Programme alimentaire mondial au Bénin. Mais en ne couvrant pas toutes les écoles du Bénin, nous devons trouver le bon mécanisme. sera bloqué, car la cantine scolaire est comme la branche d’un arbre épineux qui tire la chemise et l’accroche. … Sans vous mentir, la cantine nous sauve et nous permet d’étudier sans penser aux tracas du repas de midi ».
Bienvenue Agbassagan
Christophe Mègbédji, préfet du Couffo : « Le Pag2 est merveilleusement élaboré »
« Je suis très content des différentes présentations faites. C’est un document qui a été magnifiquement conçu. Mais il faut maîtriser le contenu pour le rendre plus facile à mettre en œuvre. C’est pourquoi nous, acteurs chargés de la mise en œuvre au niveau municipal et départemental, avons été conviés au Palais des congrès. Nous sommes très heureux et motivés. Maintenant, il ne nous reste plus qu’à nous rassembler pour la mise en œuvre, tout ira bien. Tout doit être prêt pour accompagner l’exécution. Le chef de l’Etat seul ne pourra rien faire. Il y a des ministres, des députés et des populations. Chacun doit apporter sa contribution à la construction. C’est le développement d’une nation ».