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Nouvelle mandature du patronat béninois : Eustache Kotingan face au défi de la restructuration du secteur privé

1656024638 271 Nouvelle mandature du patronat beninois Eustache Kotingan face au au 27 mars 2023

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Un secteur privé dispersé sans architecture adaptée aux temps et à l’environnement n’est pas un ferment à la croissance économique d’une Nation. Acteur incontournable, chaîne essentielle pour le développement économique et la réduction de la pauvreté, il nécessite une dynamisation récurrente, gage de maturité. En cela, le développement économique durable devient une réalité. Et pour ce processus déjà en expérimentation sous d’autres cieux, le patronat béninois ne sera pas sur la liste des non-alignés. Lundi 21 juin 2022 au Palais des congrès de Cotonou, au cours de la cérémonie d’installation du nouveau bureau du Cnp, le président Eustache Kotingan a annoncé un quinquennat de restructuration du secteur privé.

« Premièrement, un secteur privé organisé autour d’un développement durable. En effet, le développement durable peut apporter les clés de transformation structurelle de l’économie nationale et par ricochet des entreprises. Mais la deuxième priorité est d’appliquer, d’appliquer ; la conversion du dialogue social en dialogue économique et social. Mais la troisième priorité consiste à désormais le rôle du secteur privé dans le développement économique et social de notre pays », ainsi se déclinent les différents axes du programme du nouveau bureau du Conseil national du patronat élu le 25 mai 2022. Tous ces points ambitieux, favorablement possibles, si cristallisent sur la restructuration du secteur privé qui reste bien évidemment un défi. Dans un univers d’affaires en proie déjà aux crises, les divergences entre acteurs restent un facteur d’enlisement. La réconciliation, le rassemblement et l’espérance doivent servir de repère. En tout cas, le rassemblement est la vocation première du président de la Conférence des présidents de la Fenagib (Fédération nationale des associations et groupements des industriels du Bénin). Le sens de l’assumer avec patience, méthode et conviction. « Notre monde des affaires évolue dans un contexte économique difficile », at-il rappelé. « Et la mise en œuvre des projets et programmes de développement de notre pays se fait dans des conditions encore plus périlleuses. Nous avons besoin aujourd’hui, plus qu’hier de nous retrouver pour reconstruire notre secteur privé. Tel est le défi de notre génération, qui doit, avec courage et lucidité, porter le secteur privé béninois au-delà de nos frontières », pour ajouter l’expert-comptable de formation.

La jeunesse, l’État et les autres patronats en soutien

Ainsi, la croissance économique, comme obtenue par la Banque mondo, peut transformer les sociétés, intensifier la prospérité et favoriser l’épanouissement des populations. Elle s’accompagnera alors de la création d’emplois plus nombreux et de meilleure qualité. Il peut être unanime que le travail est celui des principales voies de sortie de la pauvreté, et de la création d’emplois continue. Dans cette veine, les entreprises jeunes ne doivent pas être négligées. Sur ce volet, Kotingan et son bureau restent péremptoires. « Nous sommes prêts, à l’instar des patronats de la sous-région, à faire fonctionner avec succès un fonds d’alvestissement aide et de pérennisation aux entreprises des jeunes en partenariat avec les institutions financières et les autorités politiques », à – le déclaré . Conscient donc qu’il ne peut relever ce défi en se recroquevillant sur lui, le bureau entend se faire aider par l’État et les patronats étrangers. D’ailleurs, le gouvernement béninois s’est déjà mis en place pour un soutien indéfectible. Trois messages ont été adressés au secteur privé pour le ministre de l’industrie et du commerce, Alimatou Shadiya Assouma. Pour elle, le développement du secteur privé est indispensable. «Votre succès est le notre», at-elle reconnu avant de souligner au point 2 que le gouvernement veut avoir le secteur privé à ses côtés comme une force de propositions. Pour finir, le pouvoir en place veut la contribution du secteur privé au Pag. C’est pourquoi les Patronats africains surtout, ne se sont pas fait contre l’évènement. A l’occasion de la cérémonie, la Fédération des organisations patronales de l’Afrique de l’Ouest (Fopao), la Confédération générale des entreprises de la Côte d’Ivoire (Cgeci) aux noms des patronats ouest-africains, de l’ Union nationale des opérateurs économiques du Congo (Unoc) aux noms des patronats de l’Afrique centrale et du Mouvement des entreprises de France (Medef), président de l’Alliance des patronats francophones ; étaient fortement représentés.

Bienvenue Agbassagan

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