Il n’engage pas l’élection des 8 députése La législature béninoise sur le succès des réformes électorales sous le président Patrice Talon ne serait qu’une analyse partielle. Si le parrainage a pu être prouvé à la présidentielle de 2021, c’est parce que le parlement béninois élu dans un processus électoral controversé en 2019 a choisi de soutenir le pouvoir en place depuis 2016. Dans ce dossier de parrainage, il est logique de revenir sur leurs impressions. officiers élus après entrée en fonction et élection des membres du bureau.
Malgré le vacarme, les heurts, se sont tenues les élections législatives du 28 avril 2019. Élus pour un mandat de quatre ans, ces députés du 8e la législature a pris ses fonctions le 16 mai 2019 à l’issue d’une cérémonie présidée par le bureau de la nouvelle Assemblée nationale, conformément à l’article 6 du règlement intérieur qui prévoit que « la première session de chaque législature est présidée par le doyen de l’Assemblée nationale, assistée des deux plus jeunes députés, pour remplir les fonctions de secrétaire jusqu’à l’élection du bureau » Dans son discours d’ouverture, le président du bureau des adultes, Wallis Zoumarou, a rendu un vibrant hommage au peuple béninois qui, avec sagesse et beaucoup de clairvoyance, il a traversé la période électorale marquée par les appréhensions, non sans exhorter le gouvernement à poursuivre ses efforts pour éviter les divisions et les haines. Une exhortation tout à fait dans la dynamique initiée par le nouveau gouvernement. Mais suivre les députés élus, c’est qu’ils se sont déjà inscrits dans ce registre avant leur élection. C’est assez logique puisqu’ils ne sont issus que de deux grands partis qui soutiennent les actions du président Patrice Talon.
Hervé Hèhomey, élu au 24e circonscription : « Nous nous efforcerons de relever le défi »
« … Je voudrais remercier les gens et les populations du 24e circonscription pour leur participation active aux élections législatives du 28 avril dernier. Le sentiment qui m’émeut est celui d’une fierté et d’une grande responsabilité par rapport à la mission que le peuple béninois nous a confiée. Nous nous efforcerons de relever le défi pour que le peuple béninois s’en sorte. Mettons cette huitième législature sous la protection de Dieu pour que la paix règne dans notre pays… »
Mathias Kouwanou, élu dans la 20e circonscription électorale : « Le président Patrice Talon est là et travaille pour le développement du Bénin »
« … Mes impressions sont bonnes. Vous savez, j’ai longtemps essayé d’être député. Le temps de Dieu n’était pas venu. Aujourd’hui je rends grâce à l’Éternel Dieu qui m’a voulu parmi les députés du 8e législateur. C’est une joie qui m’anime en ce moment où je vous parle. Je ne suis pas venu bloquer le développement de mon pays. Bloquer le développement de mon pays, c’est rejeter les lois. Le président Patrice Talon est là et travaille pour le développement du Bénin et non pour lui. Nous ferons tout pour vous aider afin que ce pays soit parmi les plus développés de la sous-région… »
Boniface Yèhouétomè, élu au 24e circonscription « … Puisque la loi est la loi, il faut suivre les textes et poursuivre les réformes.. »
« … J’ai hâte de revenir pour le huitième mandat. Je sais que nous avons engagé des réformes au cours de la septième législature qui nous ont amenés là où nous en sommes. Mais puisque la loi est la loi, il faut savoir suivre les textes et faire des réformes, faire des ajustements, des réorganisations pour faire en sorte que notre système démocratique puisse perdurer. De toute façon, il n’y a pas de modèle de démocratie. La démocratie s’adapte aux réalités de chaque territoire. Quand on prend les grands pays, le contexte varie d’un pays à l’autre. Et je crois qu’au Bénin on peut en quelque sorte déplorer tout ce qui s’est passé, mais aucune réforme n’est facile. Toutes les réformes sont difficiles. Mais vous devez avoir la volonté et la force de continuer. Nous devons tout mettre en œuvre pour que le pays s’améliore de plus en plus en respectant les textes (…) Je remercie les personnes qui ont bravé les menaces, qui ont fait face aux difficultés pour aller voter. Particulièrement dans mon guide, si vous regardez bien, le taux de participation est le plus élevé du pays. Alors je félicite vraiment mes parents qui se sont sentis obligés de remplir ce devoir civique. Pour l’instant, voter n’est pas obligatoire dans notre pays, mais c’est un devoir. Et certains ont rempli ce devoir, je les en remercie. Aux autres niveaux, le taux de participation est plus faible. Les gens voulaient voter, mais nous les avons peut-être menacés, nous les avons empêchés de le faire. En somme, la loi ne prévoit pas de frais pour la validation des élections. Et je crois que le vote a eu lieu et je remercie tout le peuple béninois y compris ceux qui sont restés de peur d’être malmenés agressés, séquestrés, ceux qui sont restés chez eux et n’ont pas cru devoir voter, je les remercie aussi, aussi. J’invite les gens à la sérénité. Cependant, rien ne vaut la paix, elle s’applique à tout le monde. J’aurais aimé qu’il y ait plus de participation, plus de partis politiques participants, mais personne n’est obligé de faire l’impossible. C’est arrivé et je crois que dans les années à venir, nous ferons en sorte que notre modèle démocratique contribue au bien de notre peuple, de notre pays et des acteurs politiques. J’espère que le parlement poursuivra ses réformes et essaiera de tirer les leçons de tout ce que nous avons vécu car il n’y a pas de loi parfaite. Il y a des lois qu’il faut réorganiser en tenant compte de notre réalité, de notre culture… »
Delonix Djimeko Kogblévi, élu en 15e circonscription : « Nous sommes élus au niveau national, ce qui nous intéresse c’est l’ensemble du territoire national, le bien-être des populations à travers l’action gouvernementale… »
« … c’est le vent qui m’a toujours amené ici au quartier, le même vent qui m’a amené au village pour être adjoint au maire et chef du village, c’est le même vent qui m’a amené ici aujourd’hui pour faire partie Ce sont les populations, c’est le bien-être des populations qui est au centre de nos préoccupations de tous les jours et au centre de nos actions pratiquement dans le quartier, nous avons toujours fait de notre mieux pour être toujours aux côtés des populations qui nous ont donné un mandat et à qui Il a donné un autre mandat pour qu’on puisse aller au niveau du district et se retrouver ici aujourd’hui. Je suppose qu’on ne change pas une équipe qui gagne. Ce qu’on a toujours su faire au niveau niveau arrondissement, nous allons maintenant arriver à le faire dans six arrondissements. Mais nous voilà désormais élus au niveau national, ce qui nous intéresse c’est l’ensemble du territoire national, le bien-être des populations à travers l’action gouvernementale. action gouvernementale, nous allons nous préoccuper de ce qui est prévu pour cette population la au plan national et à partir de ce niveau voir la déclinaison au niveau de chaque circonscription et voir maintenant ce que nous pouvons faire au niveau de chaque circonscription. Je pense que je suis dans ma peau pour faire ce métier comme il se doit dans cette circonscription car je suis un élu qui a complètement quitté la base pour arriver à ce niveau… »
Giuseppe Amavi Anani, élu en 17e collège : « C’est pour le bonheur de ce pays que nous nous battons tous »
« … Nous avons naturellement des sentiments de satisfaction. J’en profite pour remercier toute la population béninoise en général et les populations du 17e en particulier la circonscription qui a rempli son devoir de bons citoyens avec discipline, paix et harmonie. C’est pour le bonheur de ce pays que nous nous battons tous… »
Chantal Ahyi, élue en 16e circonscription : « Quand tu dis honorable, la seule chose qui me ramène tout de suite, c’est l’engagement… »
« … Que dire sinon que c’est le début qui commence par les formalités. Nous avons été reçus par une équipe qui nous a fourni les informations nécessaires pour pouvoir reprendre pleinement nos fonctions. C’était émouvant. On peut dire que c’est nouveau pour nous et qu’il nous appelle à de nombreuses responsabilités. Quand on dit honorable, la seule chose que ça me ramène tout de suite c’est l’engagement, la responsabilité et comment garder sa place sur l’échiquier qui permet de contribuer au développement de son pays… »
Abraham Daniel Zinzindohoué, élu en 16e circonscription : « Nous voulons que les partis politiques se comportent différemment »
« … Ce sont des impressions normales. Je ne suis pas nouveau dans la maison, c’est la troisième fois. J’ai fait de la première législature celle qui était la meilleure, la plus haute, que celle-ci, qui est aussi la première après la réforme du système partisan, soit la même que la première après le renouveau démocratique. Mes impressions sont bonnes, j’ai vu d’autres collègues, d’autres camarades qui ont tous le sourire que ce soit l’Union Progressiste ou le deuxième parti qui était notre challenger lors des élections législatives qui viennent de se terminer. Comme vous le savez probablement, nous étions dans un séminaire d’échange. Nous voulons être une formation de référence, nous voulons que les partis politiques se comportent différemment de ce que nous avons vécu jusqu’à présent. Qu’ils soient de vrais partis politiques où l’on forme des militants, où l’on forme des dirigeants, où l’on parle de l’actualité politique. Puissent-elles ne plus être les combinaisons qu’elles étaient autrefois, des alliances de circonstance qui ne durent que le temps d’un feu de paille. On a vraiment envie de vivre comme un parti de référence, expliquait ainsi notre atelier de discussion où il y a de nouveaux collègues, nouvellement élus à qui on a un peu parlé de l’organisation du parlement, des différentes instances et de leur donnant un petit aperçu de ce qu’ils sont venus faire. faire. Tu sais que j’aime la responsabilité. Pour mes deux premiers mandats j’ai une inscription intitulée « Ma part de législature », elle est imprimée par la Croix du Bénin et est sortie en 2012. Quand on feuillette un peu ce livre, on voit le rôle du député, qu’est-ce qu’un député, ce qu’il fait de façon concrète, le vote des lois, la rédaction telle qu’elle se fait, le contrôle de l’action du gouvernement dans les questions écrites et orales avec ou sans réponse, je l’ai illustré à travers l’ouvrage que que j’ai réalisé personnellement et en collaboration avec d’autres députés. Alors, c’est pour vous dire que ça fait un peu plus de dix ans qu’on a rompu avec le parlement, mais comme on dit chez nous, quand on comprend une langue on ne l’oublie pas. Donc ? Je n’ai pas oublié les réflexions d’un député… »
Bienvenue Agbassagan