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Situation des droits de l’homme : un bilan positif pour le Bénin à l’ONU

Par Anselme Pascal AGUEHOUNDE,

L’Examen Périodique Universel auquel le Bénin a été soumis jeudi 26 janvier dernier à Genève, est favorable. La délégation béninoise, conduite par Sévérin Maxime Quenum, ministre de la Justice et de la Législation, a donné des garanties d’une évolution significative de la situation des droits de l’homme au Bénin par rapport aux nombreuses réformes entreprises depuis la dernière évaluation.

Devant le groupe de travail du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, le Bénin se présente comme un pays progressiste dans le domaine des droits de l’homme. Plusieurs recommandations formulées lors du dernier examen ont trouvé des réponses adéquates afin que des indicateurs attestent de l’évolution de la situation des droits de l’homme au Bénin.
La loi fondamentale révisée en novembre 2019 est le porte-flambeau de cette évolution, avec notamment la consécration de l’abolition de la peine de mort et l’instauration de la discrimination positive pour une meilleure représentation des femmes dans les mandats électifs, le renforcement de la limitation du nombre du mandat présidentiel et extension aux députés, renforcement du statut de l’opposition, financement public des partis politiques, etc. Conseil des droits. A cette occasion, consacrée au bilan de la mise en œuvre des précédentes recommandations et des mesures adoptées pour améliorer la situation des droits de l’homme, le ministre de la Justice évoque l’effet de la consécration de l’abolition de la peine de mort dans la Constitution révisée de novembre 2019, en l’occurrence la commutation des peines des 14 derniers condamnés à mort en réclusion à perpétuité. Elle a souligné les effets de la révision constitutionnelle concernant les dernières élections législatives de janvier qui ont conduit, entre autres, à une meilleure présence des femmes dans les représentations nationales.
Il est rappelé que sur les 198 recommandations formulées en 2017, 191 ont été adoptées et les autorités béninoises ont pris note des sept autres recommandations, afin de remédier aux lacunes. Les points négatifs notés lors de la dernière évaluation incluent la maltraitance des enfants, les mariages forcés, les mutilations génitales féminines et l’usage excessif de la force. Jeudi dernier, devant l’assemblée des Nations unies, le ministre de la justice a présenté les actions entreprises pour mettre fin à ces différentes situations. La délégation béninoise a eu l’occasion de présenter les différents instruments juridiques mis en place pour renforcer la protection des enfants et réprimer les violences faites aux enfants et les crimes de genre. Sans occulter les modifications apportées aux différentes lois pour les mettre en conformité avec les normes internationales. Outre les mesures prises pour améliorer les conditions de vie en milieu carcéral, le garde des sceaux a annoncé la création de prisons aux normes internationales.

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