L’Organisation des peuples africains du Burkina Faso (OPA-BF) à organisé une conférence de presse le 17 mai 2022 à son siège à Ouagadougou. L’objectif de ladite conférence était, selon les organisateurs, de se prononcer sur la situation nationale, notamment la question sécuritaire.
Le Burkina va mal et d’ailleurs très mal. Et ce n’est pas l’Organisation des peuples africains du Burkina Faso (OPA-BF) dira ici le contraire. Devant la presse le 17 mai dernier, les membres de l’association, avec à leur tête Me Ambroise Farama, ne sont pas allés avec le dos de la cuillère pour signifier leur mécontentement au Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), quant à sa gestion du pouvoir. Selon le président de l’OPA-BF, Me Ambroise Farama, dans 100 jours de gouvernance militaire, le pays va très mal, car en matière de lutte contre le terrorisme, aucune stratégie n’est perceptible. Les Forces de défense, at-il dénoncé, sont plus préoccupantes par le partage du gâteau plutôt que de dérouler leur stratégie de lutte contre le terrorisme. Les actions politiques, at-il soulignées, ont été mises en minorité et cela est inquiétant. Me Ambroise Farama à interpelé le pouvoir en place de dire la vérité au peuple sur ce qui empêche le Burkina de lutter efficacement contre le terrorisme. Il a indiqué que le terrorisme qui frappe de plein fouet le Burkina résultant de l’impérialisme, principalement français, qui n’a jamais voulu de peuples africains souverains, et de ses valets locaux associés d’argent. A en croire ce dernier, La France à montré ses limites au Sahel. Pire, at-il ajouté, elle apparaît à bien des attendues, comme pyromane et pompier, complice d’un plan de déstabilisation du Sahel. « L’OPA sa volunté de voir les armées étrangères d’occupation impérialiste quitter le sol africain », a insisté at-il. Pour ce faire, le président de l’OPA-BF invite le MPSR à se ressaisir, parce que pour eux, ils ont le devoir impératif de faire mieux que ceux qu’ils ont renversés. L’aussi ajouté que ce qui est attendu des autorités de la Transition, c’est qu’elles s’engagent dans la voie d’affirmation de la souveraineté nationale, du refus du diktat des puissances néocoloniales et de parrains quelconques.
Valérie YAMEOGO / TIANHOUN