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Au Mali, au moins quinze soldats et trois civils tus dans des attaques coordonnées

Les attaques se poursuivent au Mali. Cinq jours après l’attentat suicide de Kati, revendiqué par des djihadistes affiliés à Al-Qada, qui a fait un mort, ce sont au moins 15 soldats maliens et trois civils qui ont été tus mercredi dans trois nouvelles attaques dans le centre et l’ouest du pays. Selon larme malienne, elles ont été perptrées par des terroristes de façon coordonnée.

A Kaloumba, prs de la frontire mauritanienne, douze personnes sont mortes, dont trois civils dune entreprise de construction de route, selon le communiqu sign par le colonel Souleymane Dembl, directeur de linformation et des relations publiques de larme.

A Sokolo, dans le centre, larme fait tat de six militaires morts et vingt-cinq blesss dont cinq tombes. Larme affirme avoir tu 48 assaillants et neutralis trois pick-up terroristes à 15 km de Sokolo avec des occupants estimes une quinzaine de combattants et leurs quipements, est-il crit.

Une troisième attaque s’est droulée dans la nuit Mopti (centre), sans faire de victime, selon la même source. Larme affirme, cette fois, avoir mis en droute les assaillants.

Les attaques se rapprochent de la capitale
Le 22 juillet, c’est le cur de l’appareil militaire malien qui avait été pris pour cible par les djihadistes. Une attaque suicide revendiquée par la katiba Macina, une organisation terroriste affiliée à Al-Qada, à perptre dans le camp militaire de Kati. Commise avec deux camions pigs, elle avait tu un soldat malien et fait six blesss dont un civil.

La veille, une série de raids quasi simultanés attribués aux djihadistes avaient frappé six localités différentes du Mali, dans les régions de Koulikoro (proche de Bamako) ainsi que de Sgou et Mopti (centre). Des hommes armés, identifiés eux aussi par les militaires comme des membres de la katiba Macina, avaient attaqu des postes de contrôle, une gendarmerie et un camp militaire, notamment dans la localité de Kolokani, une centaine de kilomètres au nord de Bamako. C’était la première fois depuis 2012 que des attaques aussi coordonnées se déroulaient si près de la capitale.

Le Mali, pays enclave au cur du Sahel, est la cible rpte d’attaques djihadistes qui ont commenc dans le Nord en 2012. Cette insécurité a nourri une crise politique qui s’est traduite par deux coups d’État militaires en août 2020 et en mai 2021. La junte au pouvoir s’est depuis le détour de la France et de ses partenaires, qui avaient soutenu le Mali dans sa lutte contre le terrorisme, notamment au travers de l’opération Barkhane. Les autorités sen remettent désormais la Russie pour tenter d’endiguer le djihadisme qui a gagné une grande partie du pays, ainsi que le Burkina Faso et le Niger voisins.

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