Le 14 novembre, les élections consulaires de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina (CCI-BF) se sont tenues dans tout le pays. Il y a un total de 289 candidats en lice pour 170 postes dans les différentes catégories.
Entamé le 26 juillet, le processus de renouvellement des organes de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF) s’est achevé le 14 novembre avec la tenue des élections consulaires. En effet, les électeurs se sont rendus aux urnes pour choisir les différents représentants élus dans les différentes catégories d’activités qui, à leur tour, éliront le bureau consulaire lors de l’Assemblée générale consulaire. Pour l’occasion, 81 bureaux de vote ont été ouverts sur le territoire dont 11 à Houet et 20 à Kadiogo pour permettre à 17 127 électeurs de choisir les grands électeurs. Parmi les votants, on compte 2 342 votants dans la catégorie Services pour 77 candidats en lice, 12 708 dans la catégorie affaires pour 134 candidats et 2 077 inscrits dans la catégorie industrie pour 78 candidats.
Quelques heures après l’ouverture des bureaux de vote, le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Harouna Kaboré, s’est rendu dans certains bureaux de vote. Observation, tout se passe bien et tous les bureaux de vote étaient ouverts de 6h00 à 16h00, selon lui. Le renouvellement des fonctionnaires consulaires élus après 5 ans de mandat, selon le ministre, est un moment important. Cela permet de constituer une nouvelle assemblée consulaire représentative au vu des enjeux dans ce domaine. « Jusqu’à présent, nous avons un processus qui se déroule bien. L’élaboration d’une liste électorale validée et acceptée par tous, une campagne électorale s’est bien déroulée sans incidents. Cela ne peut que nous rendre heureux », dit le ministre.
Il a également tenu à rassurer la crédibilité de ces élections. « Les électeurs et les candidats peuvent être rassurés sur le fait que le processus se déroule très bien et que chaque fois que les gens sont en désaccord, nous avons fourni des recours devant les tribunaux qui nous permettent de résoudre les problèmes. Il y a des voies qui sont prévues par nos textes et jusque-là nous les avons utilisées et c’est la même chose pour ce jour ».
Aïcha TRAORE