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Le Burkina Faso exige le départ des troupes françaises « dans un délai d’un mois ».

Selon une source proche du gouvernement, les autorités ont demandé « le départ des soldats français dans les plus brefs délais« .

Le Burkina Faso a demandé cette semaine le départ des troupes françaises de son territoire d’ici un mois, ont indiqué samedi soir l’Agence d’information du Burkina Faso (AIB) et une source proche du gouvernement.

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« Cette dénonciation, faite le 18 janvier 2023, donne un mois aux forces armées françaises pour quitter le Burkina Faso, selon les termes de l’accord du 17 décembre 2018.‘, a poursuivi l’agence nationale. Selon une source proche du gouvernement, les autorités ont demandé « le départ des soldats français le plus tôt possible« . « Il ne s’agit pas de rompre les relations avec la France. La notification ne concerne que les accords de coopération militaireIl a dit.

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La France, ancienne puissance coloniale, est contestée au Burkina Faso depuis plusieurs mois. Plusieurs manifestations, la dernière en date étant celle de vendredi, ont eu lieu à Ouagadougou pour exiger le retrait de la France du pays sahélien, qui accueille un contingent de près de 400 membres des forces spéciales françaises.

La semaine dernière, Paris avait envoyé la secrétaire d’État Chrysoula Zacharopoulou pour rencontrer le président de transition. « La France n’impose rien, elle est prête à inventer un avenir ensemble.‘, a-t-il martelé, assurant qu’il ne voulait pas ‘.influencer tout choix ou décision, personne ne peut imposer ses choix au Burkina.« . Les autorités du Burkina, arrivées au pouvoir par un coup d’État en septembre, le deuxième en huit mois, ont montré leur volonté de diversifier les partenariats, notamment dans la lutte contre le djihadisme, qui mine le pays depuis 2015.

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Parmi les nouveaux partenaires attendus, la question d’un éventuel rapprochement avec la Russie est régulièrement évoquée. « La Russie est un choix raisonnable dans cette dynamique« e « nous pensons que notre partenariat doit être renforcéNous pensons que notre partenariat doit être renforcé », a déclaré le Premier ministre burkinabé Apollinaire Kyelem de Tembela samedi après une réunion avec l’ambassadeur russe Alexey Saltykov. Début décembre, il a effectué une visite discrète à Moscou.

L’été dernier, la junte au pouvoir au Mali voisin a demandé aux forces françaises de quitter le pays après neuf ans. De multiples sources rapportent que la junte malienne a commencé à faire appel au groupe paramilitaire russe Wagner, dont les actions ont été dénoncées dans plusieurs pays, dès la fin de l’année 2021, ce que la junte dément.

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