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Les meurtres de Karma au Burkina Faso : la réponse franche du Mali à la sortie de la CEDEAO et de son président Umaro Sissoco Embalo


Vous trouverez ci-dessous la réaction brutale des dirigeants maliens à la sortie du président de la CEDEAO, Umaro Sissoco Embalo, suivie par l’organe régional sur les meurtres de Karma au Burkina Faso.

C’est avec une profonde tristesse que le Gouvernement de Transition a appris l’attaque perpétrée contre des civils dans le village de Karma au Burkina Faso le 21 avril 2023. A la suite de cette tragédie, le Gouvernement de la Transition présente ses condoléances les plus attristées aux autorités et au peuple frère du Burkina Faso et prie pour le repos de l’âme des personnes décédées des suites de cette barbarie.

La douleur du Gouvernement de la Transition a été aggravée par le commentaire inapproprié de S.E. Umaro Sissoco EMBALO, Président de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui a qualifié, sans aucune preuve, cet incident de Génocide, avant d’imposer sa volonté à la Commission de la CEDEAO qui, malheureusement, s’est fait l’écho de l’humeur de S.E. Umaro Sissoco EMBALO dans son communiqué du 20 avril 2023.

Le Gouvernement de la Transition appelle le Président de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO à la retenue et à la prudence, en soulignant que la recherche des auteurs des crimes relève de la seule responsabilité des autorités souveraines du Burkina Faso qui ne ménagent aucun effort dans la lutte contre le terrorisme.

Il convient également de rappeler que la manipulation des conflits identitaires par les groupes terroristes est l’un de leurs modes opératoires, dans le but de porter atteinte à la cohésion nationale. Ainsi, en l’absence de preuves et sans aucune autorisation, la réaction du Président de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO est loin de renforcer la cohésion nationale au Burkina Faso et constitue une grave ingérence dans les affaires intérieures du Burkina Faso.

Pour la République du Mali, cet épisode rappelle les tentatives désespérées d’instrumentalisation des droits de l’homme pour mettre en cause les autorités de transition et les vaillantes Forces de Défense et de Sécurité du Mali, et finalement faire obstacle à la lutte contre le terrorisme.

Le gouvernement de transition reste vigilant et n’acceptera pas de telles manœuvres visant les autorités burkinabé, avec lesquelles les autorités maliennes sont pleinement engagées dans l’éradication du terrorisme soutenu par des Etats étrangers commanditaires.

Que Dieu bénisse le Mali et protège les Maliens !

Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation,
Porte-parole du gouvernement,
Colonel Abdoulaye Maga

Source : aBamako.com

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