C’était à l’occasion de la fête de la Concorde commémorant la signature (le 24 avril 1995) des accords de paix entre le gouvernement et la rébellion armée du lundi. Lors de son discours, le général Mahamadou Tarka, dit Abou, a évoqué la situation sécuritaire au Burkina Faso et au Mali. Cette intervention est source de polémique, selon plusieurs médias. NetAfrique rapporte qu’Abou Tarka s’en est pris violemment au Mali et au Burkina Faso à propos de leurs situations sécuritaires qui, selon lui, ne reflètent pas la réalité du terrain. Il a ensuite parlé des fausses communications et de la propagande de ces pays qui rejettent la terrible réalité, leur réveil sera douloureux, a dit Abou Tarka, a ajouté la source.
Enfin, dans le cadre du quatrième type de réponse, la réponse économique, il est évidemment nécessaire de soutenir les populations affectées par les conflits. Les soutenir par une action humanitaire d’urgence, mais aussi par la mise en œuvre de projets à impact rapide tels que AGR ou HIMO, afin de créer des opportunités économiques pour les jeunes et d’autres segments vulnérables de la population.
Notre stratégie, ainsi décrite, est globale. Elle comprend un volet militaire, un volet sécuritaire, administratif et judiciaire, un volet de dialogue politique et un volet économique. La mise en œuvre de cette stratégie devrait nous garantir la victoire et nous permettre d’éviter le sort de nos voisins, où l’Etat a disparu sur plus de la moitié du territoire. Mais chacun d’entre nous doit être convaincu que l’heure est grave pour notre pays. Nous devons changer d’attitude, regarder moins nos propres intérêts et nous concentrer davantage sur le sort de nos paysans, de nos agriculteurs et de nos jeunes.
Malheureusement, les choses risquent d’empirer dans notre sous-région. Dans leur course effrénée au pouvoir, les juntes du Mali et du Burkina Faso se sont isolées de la communauté internationale et ne reçoivent plus aucun soutien. Ni militaire, ni financier. Elles se gargarisent de slogans creux et font la guerre à coups de communiqués mensongers et de propagande sur les réseaux sociaux. Le réveil sera encore plus douloureux. Pour notre part, le Président de la République a choisi de faire appel à nos alliés, français, allemands, américains, italiens, espagnols, mais aussi à nos alliés africains au sein de la CEDEAO, de l’UA et de l’ONU. Tous se mobilisent à nos dépens, sous notre direction. Ils comprennent également que c’est nous qui menons cette guerre, que ce n’est pas leur guerre, et qu’ils ne nous soutiennent que là où nous avons besoin d’eux. Si nous échouons, l’échec sera essentiellement le nôtre, pas celui de nos alliés, si nous réussissons à protéger notre pays et à le reconstruire, nous l’aurons fait en toute souveraineté.