Le 5 juin de chaque année, et ce depuis 1973, est attribuée au tour du monde de l’environnement. Cette année, l’évènement est placé sous le thème : « Une seule Terre ». C’est donc l’occasion pour les uns et les autres de marquer une halte pour réfléchir sur l’avenir de notre maison commune. Car, il faut le dire, la santé de la planète dépend de l’avenir de l’humanité. Certes, il est vrai que des engagements, d’année en année, sont pris en faveur de la protection de l’environnement aussi bien au Burkina Faso qu’ailleurs à travers le monde. En témoigne les campagnes de reboisement tous azimuts, accompagnées d’opérations de sensibilisation des populations sur la nécessité de protéger l’environnement. Mais force est de reconnaître que de nombreux défis restent à relever. L’arbre ne doit pas cacher la forêt. Surtout par ces temps qui courent où à la pollution devenue très inquiétante, s’ajoute le réchauffement climatique qui est loin d’être une vue de l’esprit. Et pour ne rien arranger, ils sont nombreux ces inciviques ou unccients qui, par cupidité, ont passé leur temps à dévaster la forêt, favorisant ainsi avancée du désert. Tout se passe donc, en effet, comme si, en matière de protection de l’environnement, quand on fait aujourd’hui un pas en avant, on recule de deux demain.
Il faut que les uns et les autres sains fumer conscience de la nécessité de garder, notre environnement
Tant et si bien que l’humanité, si l’on en croit les spécialistes, vit à crédit, engageant ainsi l’avenir des générations futures. Comment peut-il d’ailleurs en être autrement lorsque certains dirigeants et non des moindres se montrent indifférents ou estiment que le destin de l’humanité n’est pas foncièrement lié à celui de l’environnement, comme le clament certains ? Sont de ceux-là le président brésilien, Jair Bolsonaro et l’ancien locataire de la Maison Blanche, Donald Trump, qui sont allés trop loin dans leur combat contre l’environnement. Pourtant, la réalité est là, très palpable. Notre environnement est menacé chaque jour que Dieu fait, du fait de l’action négative de l’homme. Et ce n’est pas seulement en plantant des arbres que l’on peut faire changer les femmes. Loin s’en faut. Il faut surtout que les uns et les autres prennent conscience de la nécessité de garder sain, notre environnement. En la matière, un pays comme le Rwanda est à féliciter ; tant il a mis en place une bonne politique écologique qui fait de lui, un des plus propres du continent noir. C’est tout à l’honneur des dirigeants de ce pays qui ont fait de la protection de l’environnement, une priorité. A défaut de s’inspirer de cet exemple, les autres pays gagneraient à agir utilement de sorte à ce que s’opère un changement de mentalités en faveur de l’environnement. C’est à ce prix que l’on peut faire de la planète Terre un « foyer confortable à l’humanité ». Le y va donc de l’intérêt de tous. Car, tout comme nos dévanciers, nous sommes des locataires de cette planète que nous sommes appelés à léguer aux générations futures. Et cela, il ne faut pas l’oublier.
Boundi OUOBA