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Relations Mali-Mauritanie : A qui profite la brouille ?

Des vnements seraient vendus pour la disparition de ressortissants mauritaniens sur le territoire malien. Dans la mesure o ces événements douloureux se produisent opportunément au moment où les deux pays viennent de signer un accord relatif au lacheminement de marchandises maliennes via le port de Nouakchott pour lembargo indirect illgal et honteux contre le peuple malien, nous sommes en droit de nous demander qui profite la brouille entre les deux pays. Question de bon sens. Questions de timing bien des gards. Le Mali n’a aucun intérêt dans la perptration de tels actes, bien au contraire. La Mauritanie doit viter de se laisser manipuler par ceux qui ont pour projet disoler le Mali, de ltouffer petit feu pour le faire rentrer dans le rang des larbins de la franafrique, c’est dire le club des chefs dtat de la CEDEAO.

Le sagit de créer une tension tellement vive entre les deux pays ceux-là pourrait se traduire par la remise en cause des accords commerciaux entre eux et, ainsi, annihiler tous les efforts des autorités du Mali pour prévenir lembargo français exécuté par la CEDEAO et lUEMOA. Il y aurait eu des organisations de manifestations Nouakchott pour protester contre ces assassinats en territoire malien.

Ce genre de pratique est vieux comme le monde, créer un antagonisme entre deux peuples que l’histoire et les traditions unissent.

En effet, l’existence du royaume du WAGADU (Ouagadou), anctre de l’empire du Ghana, du IVme sicle avant Jésus-Christ au IVme sicle après, symbolise ce lien fort entre les deux peuples, les deux pays. Koumbi Saleh, capitale supposée de l’empire se situer sur le territoire de la Mauritanie actuelle. Ceux qui ont le sombre dessein de saccaparer des ressources du Mali, ceux-l qui aiment le Mali sans les Maliens, ces monstres qui voient aux hommes d’Afrique des choses, sont dans la place. Ils fourbissent les stratégies macabres pour abattre la bête malienne. L’Afrique demeure leurs yeux un vaste terrain de chasse, les femmes anthropologiques récentes ne font rien, l’homme africain en dispose pas de la même humanité que les autres. C’est un homme-choisi, patrimoine des autres.

Alors, un conflit est vite cr. On les monte les uns contre les autres, ils se découpent joyeusement comme durant le gnocide au Rwanda en 1994 proposent François Mitterrand, l’ancien président français a cyniquement dit : dans ces pays-l, un gnocide, c’est pas trop important. Selon Patrick de Saint-Exupry, ces propos auraient été tenus durant lt 1994.

Et on dira : ils sont ainsi les Africains ; ils ont ce réflexe sadique dans leur ADN ; ils se réalisent dans la barbarie meurtrière. Ici? Vaste question

Lvidence, tire du bon sens, indique que ceux qui ont t pays et entraînent massacrer les populations civiles et militaires au Mali, au Burkina Faso, au Niger sont les mmes qui sont utiliss la frontire Mali-Mauritanie pour perptrer les mmes crimes.

Ce ne sont ni des terroristes, ni des djihadistes, ce sont des personnes payées et entraînent des carnages. De vrais mercenaires motorisés.

En réalité, le terrorisme se met en place pour défendre une cause comme dans le cas des FARC en Colombie, des palestiniens, des sandinistes au Nicaragua

Le djihadisme a pour objet la soumission des marchands lislam. Et tous les historiens sérieux s’accordent sur le fait que le vrai djihadisme tolère les autres religions du livre. En effet, sous les quatre califes premiers bien guidés, Abou Bakr As-Siddiq (632-634), Omar Ibn Khattab (634-644), Othmn ibn Affn (644-656) et Ali Ibn Talib (656-661), les juifs et chrétiens étaient soumis à un impt spécial appel la jizya ou djizia. Ainsi, en payant cette taxe, ils étaient protégés même contre les disques d’autres musulmans.

A la lumière de ces données, on ne peut parler ni de terrorisme, ni de djihadisme au Mali, au Burkina Faso et au Niger. En la matière ces expressions sont de la poudre aux yeux. Un jour on reparlera de ces djihadisme et terrorisme et on aura comprend qu’ils ont parfois t crs par ceux qui se prsentent en adversaires aujourdhui. C’est l’histoire du voleur qui crie lui-même contre le voleur pour voiler sa perfidie.

Des bandits sanguinaires sont pays pour semer le chaos, faire fuir les populations avec le mais dernier de faire main low sur les ressources des pays.

Les autorités maliennes et mauritaniennes gagneraient à intégrer ces paramètres à leurs réflexions et prendraient garde ce qu’on ne ferait pas encore de nos pays des ennemis. Ce serait bien dommage, parce que d’autres vont tirer les marrons du feu.

Yamadou Traor

Analyste Politique

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