Gnamien Konan a reçu une volée de bois vert de la part d’Armand Gauz. Dans une publication sur son compte Twitter, l’écrivain ivoirien a sévèrement recadré l’ancien directeur des douanes ivoiriennes à propos d’une déclaration concernant l’importance de la littérature en Côte d’Ivoire.
Côte d’Ivoire : Armand Gauz remonte les bracelles à Gnamien Konan
Gnamien Konan, alors ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, avait tenu des propos qui avaient secoué le monde littéraire. « On ne peut pas rendre un pays émergent par la littérature. Moi, je n’ai jamais appris que la littérature a permis à un pays d’augmenter son PIB ou de faire de la valeur ajoutée », avait laissé entendre l’ex- patron des douanes ivoiriennes.
Plusieurs années plus tard, Armand Gauz revient sur cette déclaration de l’opposant ivoirien. « Gnamien Konan… le bougre, tout en étant ministre de l’Enseignement supérieur, déclarait que les études littéraires ne servaient à rien… en effet, au regard de sa liquéfaction actuelle, on comprend qu’il n’a jamais lu que thèses de mécanique des fluides. Vanhouan », un tweeté l’écrivain au verbe tranchant.
Gnamien Konan a cru bon de clarifier les choses en contributeur une à l’auteur de « Debout payé ». « Monsieur Gauz, je n’ai jamais dit que les études littéraires ne servaient à rien. J’ai dit qu’elles servent à fabriquer des chômeurs et qu’en tant que ministre, j’en étais vraiment préoccupé. Et les littéraires qui m’ont toujours traité de tous les noms d’oiseaux ! », a précisé la nouvelle recrue du PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire).
Pour Armand Gauz, de son vrai nom Armand Patrick Gbaka-Brédé, la réponse du fondateur du parti politique La Nouvelle Côte d’Ivoire est « encore pire surtout quand on est ministre de l’Enseignement supérieur au moment de sortir ces paroles de bar lounge climatisé enfumé de cohiba ».
Il faut rappeler qu’à l’époque, les écrivains ivoiriens avaient réagi devant les propos tenus par Gnamien Konan. Josué Guebo, qui occupait le fauteuil de président de l’AECI (Association des écrivains de Côte d’Ivoire), avait fait remarquer qu' »un pays a besoin de toutes ses ressources. Qu’elles soient artistes, scientifiques, littéraires ou sportives , toutes les disciplines contribuant à aider un État à amorcer son émergence ».