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Coups d’Etat au Burkina et au Mali : Bazoum doit-il avoir peur ?

Le pouvoir de Mohamed Bazoum est-il menacé après les coups d’Etat qui ont frappé le Burkina Faso et le Mali ? Le dimanche 30 janvier 2022, le président de la République du Niger a dû faire face à une vive protestation de la population nigériane, qui a dénoncé la corruption et l’impunité dans le pays.

Niger: vives protestations contre le pouvoir de Mohamed Bazoum

A partir du dimanche 30 janvier 2022 le Burkina Faso a tourné la page Roch Marc Christian Kaboré. Le pays de Thomas Sankara subit un nouveau coup d’État qui porte au pouvoir le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba. Un autre pays d’Afrique de l’Ouest, le Mali, a emboîté le pas des Burkinabés en mai 2021. Assimi Goïta avait en effet renversé le président de transition Bah Ndaw. C’était le deuxième coup d’État en moins d’un an.

Alors que la CEDEAO (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest) continue de faire pression sur les militaires au Burkina Faso et au Mali, le Niger est secoué par des protestations contre le pouvoir de Mohamed Bazoum. Le président du Niger est critiqué par ses compatriotes. Ils dénoncent l’impunité et la corruption. Ils ont voulu être entendus dimanche 30 janvier 2022 tout en réclamant le retrait immédiat des bases militaires françaises.

La situation au Niger est préoccupante car les coups d’État au Burkina Faso et au Mali sont toujours à l’ordre du jour. Laurent Bigot, un diplomate français, a expliqué au site Internet Spoutnik que la Côte d’Ivoire et le Niger pourraient subir des coups d’État. « Ce sont deux pays qu’il faut surveiller, car les mêmes causes produisent les mêmes effets. Ce sont des gouvernements illégitimes, car les élections sont bidons et leur gouvernance est désastreuse. Avec la pression sécuritaire, cela déclenche des situations explosives », a-t-il déclaré. . .

Il est allé plus loin en déclarant que les dirigeants de ces deux pays « sont des autorités politiques qui se fichent de leur pays et de leurs populations. Les gouvernants ne pensent qu’à se remplir les poches. La combinaison de la fraude et de la mauvaise gouvernance déclenche ces crises ».

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