« La Réserve naturelle de Dahliafleur n’a été ni concédée, ni vendue à un opérateur », déclare le ministre ivoirien du Tourisme Siandou Fofana qui a fait des précisions dans un communiqué.
Réserve naturelle de Dahliafleur : les accusations portées contre le Groupe Accor ne sont pas fondées
C’est à une véritable levée de bouclier à laquelle l’on assiste sur les réseaux sociaux depuis le 24 mai 2022 concernant la prétendue destruction de la réserve naturelle de Dahliafleur à Bingerville. Réserve qui serait détruite au profit d’un projet de construction d’un réceptif hôtelier.
Face à la rumeur qui s’enflait sur les réseaux sociaux, le ministre du Tourisme, Siandou Fofana est monté au créneau pour retourner la vérité et éclairer la lanterne des Ivoiriens. Selon le ministre du Tourisme, la polémique a été suscitée par la publication d’un média en ligne.
A propos de la polémique sur les réseaux, le ministre semble apprécier parce qu’elle aura permis de «conforter la conviction que les populations ivoiriennes attachées du prix, à la fois à l’écosystème touristique et à la cause environnementale. Et ce, au sortir de la Cop 15 de la Convention des Nations Unies sur la Lutte contre la Désertification et la Sècheresse que notre pays vient d’abriter », rapporte un communiqué du ministre du Tourisme et des Loisirs.
Et de préciser que l’article qui incrimine n’est pas suffisamment précis. « S’il est avéré que cet article n’est pas suffisamment documenté, le n’en demeure pas moins qu’il offre l’occasion d’informer l’opinion publique, sur ce qu’il en est réellement », se réjouit Siandou Fofana. Et d’expliquer :
« Dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie Sublime Côte d’Ivoire et conformément aux priorités du Programme Cadre de Gestion des Aires Protégées de Côte d’Ivoire, le Ministère du Tourisme envisage la mise en œuvre d’un Projet d’ aménagement et de valorisation touristique de la Réserve naturelle Dalhiafleur ».
Selon le ministre Siandou Fofana, il s’agit, à la vérité d’un projet écologique et intégré à la nature qui vise essentiellement la mise en valeur touristique du site en y intégrant intelligemment des modules écologiques qui contribuent à donner une vie à la Réserve et à la protection de la pression urbaine.
« En terme, le projet est attendu de la mise en place d’un Complexe qui devrait intégrer un réceptif écologique, un parc animalier, un circuit d’écotourisme, une Maison de l’Environnement et des sites de loisirs », précise le communiqué.
A la vérité donc, le projet est conçu pour être réalisé en tenant compte des principes fondamentaux du Développement Durable en rapport avec le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable, l’Office ivoirien des Parcs et Réserves, l’Agence Nationale De l’Environnement ainsi que toutes les autres parties concernées.
Dans cette affaire, les accusations portées contre le Groupe Accor ne sont pas fondées. « Il convient de préciser que le Groupe ACCOR n’est pas porteur du projet. Cependant, des pourparlers préliminaires avaient été engagés avec ce groupe en vue de son intervention à la phase d’exploitation du projet. Aussi, la Réserve naturelle de Dahliafleur n’a été ni concédée, ni vendue à un opérateur », affirme le ministre dans son communiqué.
En ce qui concerne ici la préservation des différents Parcs nationaux et Réserves naturelles de notre pays, à l’instar du Parc national du Banco, les ministres Siandou Fofana martèle que son département est solidaire de l’inquiétude des populations.