Condamné pour le braquage de la BCEAO (Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest), Laurent Gbagbo a vigoureusement rejeté les charges retenues contre lui. L’ancien chef de l’Etat a saisi la CEI (Commission électorale indépendante) pour son inscription sur les listes électorales.
Laurent Gbagbo : « Dans ma vie j’ai toujours travaillé… »
Comme annoncé par le PPA-CI (Parti du Peuple Africain-Côte d’Ivoire), Laurent Gbagbo s’est rendu au siège de la Commission Electorale Locale à Angré le jeudi 8 juin 2023 pour porter plainte contre son inscription sur les listes électorales. liste.
« Nous sommes en contentieux. Il n’y avait pas de meilleur moment ni de meilleur endroit pour m’exprimer. Les arguments que j’ai développés sont de diverses natures. Et vous savez pourquoi. procès qui a établi qu’il m’a jugé parce que j’aurais braqué la BCEAO. Je réfute vigoureusement cette accusation. Dans ma vie, j’ai toujours œuvré pour que je n’aie pas honte de mon casier judiciaire », a expliqué l’ancien chef de l’État ivoirien.
Poursuivant, le grand rival d’Alassane Ouattara a indiqué que ceux qui l’ont jugé savaient où il se trouvait. « Un autre argument que j’ai développé est qu’une fois la peine prononcée, je n’ai pas reçu la peine. Je n’ai eu aucun document de ce procès. Jusqu’à présent, au moment où je vous parle, je n’ai eu aucun document avant. ou après le processus, c’est ce qu’on appelle un processus ?», a demandé M. Gbagbo.
Rappelons que Laurent Gbagbo a été jugé puis condamné par contumace à 20 ans de prison dans l’affaire du braquage de la BCEAO. Finalement, le père de Michel Gbagbo a été gracié par Alassane Ouattara. « Pour renforcer la cohésion sociale, j’ai signé un décret accordant la grâce présidentielle à M. Laurent Gbagbo », a déclaré le président ivoirien le 6 août 2022 lors de son adresse à la nation.
