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« Le Dozo n’est ni policier ni juge »

Président de la Fédération Nationale des Confréries Dozo de Côte d’Ivoire (FENACODOCI), Dosso Sory invite ses collègues à respecter la morale des Dozoya.

Tournée de sensibilisation à la cohésion sociale : Dosso Sory exhorte ses collègues à respecter le code moral de Dozoya

Après Yamoussoukro, Dosso Sory a poursuivi sa tournée de sensibilisation Dozo à Daloa. Le président de la Fédération nationale des confréries dozo de Côte d’Ivoire entend rappeler à ses confrères les règles qui régissent le Dozoya (la science du dozo) et tenter de casser certains clichés.

« Je vous invite à nouveau à observer strictement le code moral de notre noble fraternité », a-t-il exhorté. Mieux, Dosso Sory les a invités à respecter la vie humaine et non à se substituer à la police.

« Toute vie étant une vie, tout dommage causé à une vie nécessite réparation. Par conséquent, que personne n’attaque son prochain gratuitement. Personne ne nuit à son prochain. Personne ne martyrise son voisin », a-t-il averti. Puis d’ajouter : « Le Dozo n’est pas un policier, un gendarme ou un juge. Mettez votre talent dans la production agricole car la terre ne trahit pas son homme », a-t-il recommandé.

Représentant le maire de Daloa, Birahima Dao s’est félicité de cette activité de la FENACODOCI qui répond ainsi à l’appel du Président de la République, Alassane Ouattara, qui soutient chaque jour la réconciliation nationale et recommande à chaque citoyen de s’approprier cette campagne de sensibilisation pour l’instauration de une paix définitive en Côte d’Ivoire.

Les Dozoya (statut de Dozo), selon Dosso Sory, ne connaissent aucune ethnie car, au sein de cette confrérie, sont regroupés des hommes de différentes ethnies, castes, professions, religions, qui ont juré de respecter les valeurs de leur confrérie et veille sur leur communauté.

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