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Légalisation de l’homosexualité en Côte d’Ivoire : le PDCI tire la sonnette d’alarme

La question d’une possible légalisation de l’homosexualité en Côte d’Ivoire refait surface. Les députés de l’Assemblée nationale sont à nouveau appelés à examiner en séance plénière mardi prochain, 30 novembre, un projet de loi qui implique cet état de fait. Pour éviter que l’homosexualité ne soit désormais légalisée, le groupe parlementaire Pdci-Rda veut tirer la sonnette d’alarme. Ci-dessous, son appel à la mobilisation de tous.

Côte d’Ivoire : vers la légalisation de l’homosexualité par les députés ce mardi 30 novembre 2021 ?

En séance du jeudi 28 octobre, la Commission des affaires générales et institutionnelles de l’Assemblée nationale a été invitée à examiner deux projets de loi, déférés à cette Commission par le Président de la République. Il s’agit : – du projet de loi modifiant la loi n° 2019-574 du 26 juin 2019 portant code pénal. – projet de loi relatif aux mesures de protection des victimes de violences domestiques, de viols et de violences sexuelles non domestiques.

Si ce dernier projet de loi sur les mesures de protection des victimes de violences conjugales et autres n’a pas révélé de problèmes majeurs, il n’en est pas de même pour le premier. En effet, la loi modifiant le Code pénal, soumise aux députés de la Nation par le Président de la République, contient dans son appareil juridique une prescription à son article 226 dont la portée contraste profondément avec l’essence des valeurs communes. des peuples ivoiriens.

L’article 226 de ce projet prévoit ce qui suit : « Aux fins du présent article, est qualifiée : 1° de discrimination, toute distinction, exclusion, restriction ou préférence fondée sur la nationalité ou l’origine ethnique, la race, la couleur, l’ascendance, le sexe, le statut état civil, grossesse, apparence physique, vulnérabilité due à une situation économique apparente ou connue, nom, lieu de résidence, état de santé, handicap, moralité, orientation sexuelle, âge, opinions politiques, religieuses ou philosophiques, activité syndicale, qui a le le but ou l’effet de détruire ou de compromettre la reconnaissance, la jouissance ou l’exercice, dans des conditions d’égalité, des droits de l’homme et des libertés fondamentales, dans les domaines politique, économique, social et culturel ou dans tout autre domaine de la vie publique ; … « 

« La peine est un emprisonnement de un à trois ans et une amende de 2.000.000 à 4.000.000 de francs. »

Et l’article 227 du même projet dispose : « Quiconque se rend coupable de… discrimination est puni d’un emprisonnement d’un à deux ans et d’une amende de 500 000 à 2 000 000 de francs. La peine est d’un emprisonnement de un à trois ans et d’une amende de 2.000.000 à 4.000.000 de francs lorsque la discrimination consiste à : – refuser la fourniture d’un bien, prêt ou service – entraver l’exercice normal de toute activité économique ; – Refus d’embaucher, de sanctionner ou de licencier une personne ;

– subordonner la fourniture de biens, de crédit ou de services à une condition fondée sur les éléments mentionnés à l’article 226-1 ; -subordonner une offre d’emploi, une demande de stage ou un stage en entreprise à une condition fondée sur l’un des éléments mentionnés à l’article 226-1 -refuser d’accepter une personne pour l’un des stages prévus par le code du travail peine … de discrimination est de cinq ans d’emprisonnement et de 5.000.000 de francs d’amende,

si : l’infraction a été commise au moyen de la presse écrite ou autre moyen d’impression, radio, télévision ou autre outil informatique et télématique permettant sa large diffusion ; – l’infraction a été commise à l’occasion ou au cours d’une manifestation politique ou à caractère politique ; – l’infraction a été commise par un agent public en application de l’article 255 et, dans ce cas, le juge peut ordonner la destitution,

« La prescription, en ciblant l’orientation sexuelle, tend à élever l’homosexualité, la pédophilie, la zoophilie et autres au statut de norme légale et sociale acceptée »

si l’auteur était responsable de la protection des droits violés ; On notera que cet article 226 indique, bien cachée dans la nomenclature des situations désignées comme source de discrimination, « l’orientation sexuelle ». Ainsi, on peut dire, avec le texte de l’article 226 qu’« il qualifie : 1° de discrimination, toute distinction, exclusion, restriction ou préférence fondée sur… l’orientation sexuelle… qui a pour objet ou pour effet de détruire o compromission la reconnaissance, la jouissance ou l’exercice, dans des conditions d’égalité, des droits de l’homme et des libertés fondamentales, dans les domaines politique, économique, social et culturel ou dans tout autre domaine de la vie publique ; … en conduisant à des discriminations, dénonce une volonté manifeste de cache le.

Et pour cause, l’orientation sexuelle ciblée est dangereuse car c’est une panacée dans laquelle se retrouveraient toutes les pratiques contre nature et autres déviations sexuelles de l’entreprise. La prescription, visant l’orientation sexuelle, tend en réalité et ce, de manière indirecte, à élever l’homosexualité, la pédophilie, la bestialité et autres au rang de norme légale et sociale acceptée. Il ne peut y avoir d’orientation sexuelle en Côte d’Ivoire car il n’y a qu’une seule norme : les rapports sexuels consensuels entre un homme et une femme.

C’est cette norme qui est acceptée par nos coutumes et traditions, par nos diverses croyances religieuses, par notre valeur morale commune qui est le fondement de la nation ivoirienne. La ferme opposition de la plupart des députés de la Commission des affaires générales et institutionnelles, emmenés par ceux du PDCI-RDA, a conduit le Gardien, ministre de la Justice et des Libertés, à proposer de retirer cette indication dans le projet de loi. Il ne s’agit pas de frimer car ce retrait ne peut être considéré comme une victoire politique d’un camp sur un autre. La bataille la plus importante est ailleurs.

« Unissons-nous pour bloquer cette dernière tentative de légalisation de l’homosexualité dans notre pays !

C’est sauvegarder la dignité de l’identité ivoirienne afin qu’elle ne soit pas marquée de la pire des manières en s’affirmant dans des pratiques normales et légalement protégées, par des déviations et orientations sexuelles contre nature que sont l’homosexualité, la pédophilie, la bestialité et autres. Car profondément, les Ivoiriens condamnent ces pratiques contre nature. Cette bataille doit être une bataille de tous les jours et à chaque instant ! Le texte de ce projet de loi révisé sera présenté en séance plénière de l’Assemblée nationale le mardi 30 novembre 2021.

Et en application des textes qui régissent le débat parlementaire, cette prescription peut revenir en discussion si elle est proposée en amendement par un ou plusieurs parlementaires. A ce titre le PDCI-RDA invite la Nation Ivoirienne, les Elus de tous horizons politiques, les Rois et Reines de ce pays, les Chefs et Dirigeants de Communautés, Chefs Religieux, Associations de la Société Civile… « L’Ivoire s’unira pour bloquer cette dernière tentative de légalisation de l’homosexualité dans notre pays !

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