Coup de tonnerre au Mondial Qatar 2022 ! Les hommes d’Hervé Renard ont battu l’Albiceleste de Lionel Messi. L’entraîneur français savoure son début de Mondial au Qatar après son exploit avec l’Arabie saoudite
Hervé Renard prolonge avec les « Faucons Verts » d’Arabie Saoudite jusqu’en 2027
Hervé Renard qui avait redonné le sourire aux Éléphants et à tout un pays, 23 ans après leur premier sacre, vient de frapper un nouveau grand coup ! L’Argentine, annoncée comme favorite de la Coupe du monde 2022, a été battue par une équipe d’Arabie Saoudite sera à marquer le coup d’entrée dans cette compétition.
Après avoir été menés sur un penalty très généreux transformé par Lionel Messi, les joueurs d’Hervé Renard sont revenus dans le match, avant de passer devant grâce à un bijou de Salem Al-Dawsari, l’ailier d’Al-Hilal.
C’est sans aucun doute, l’un des plus grands exploits de ce Mondial Qatari. Qui aurait pu rédire à la mi-temps un tel scénario entre l’Argentine de Messi, forte d’une série de 36 matchs sans défaite, et l’Arabie saoudite, 51e nation mondiale ?
Très ému, le coach, habitué des grands exploits, un réagi au micro de BeIN Sport.
« Ce résultat reste dans l’histoire de la Coupe du Monde et de l’Arabie Saoudite pour toujours », a t-il attribué.
Hervé Renard a indiqué qu’il devait opérer quelques ajustements à la pause (l’Argentin mène 1-0), afin de rebooster ses troupes et les convaincre de réaliser les efforts nécessaires.
Une sensation de plus au palmarès de cet ancien défenseur qui a remporté avec brio deux Coupes d’Afrique des nations, notamment avec la Zambie en 2012 et en 2015 avec la Côte d’Ivoire.
« Aujourd’hui, pour résumer, les astres se sont alignés pour nous », commente l’entraîneur de 54 ans à l’allure de playboy qui n’est pas étranger aux succès retenus.
Depuis 2019, Hervé Renard dirige les « Faucons Verts » d’Arabie Saoudite, et a même prolongé récemment jusqu’en 2027.
Intraitable à domicile, son équipe a traversé de brillantes qualifications, avec une seule défaite au Japon. Dans le groupe de l’Argentine, de la Pologne et du Mexique, « on fait partie des plus petites équipes de cette Coupe du monde », prévient le technicien, « il faut se préparer un peu plus pour être performant ».
« L’important c’est de vivre ses rêves, d’apprécier le moment présent », poursuit le coach. C’est souvent devant un cappuccino qu’il savoure le plus sa bonne fortune, la boisson qu’il sirotait aussi quand il avait fini son premier emploi du matin, à Draguignan.
« C’est un moment convivial, un moment de détente », a-t-il conclu. Quand tu prendras un petit café ou un petit cappuccino, calmement, je penserai bien rétrospectivement à penser chaque année dans le passé et que tu le fais encore, et chaque jour avec la même réflexion : il y a une chance inouïe de faire ce métier « .
Ni à Aix-les-Bains en 1968, il a démarré une carrière de footballeur avant de prendre les commandes depuis le banc de touche. Passé par la France (Sochaux, Lille), la Chine (Shanghai) et l’Angleterre (Cambridge), c’est sur le continent africain qu’il écrit sa légende. Deux victoires en Coupe d’Afrique des nations avec deux pays différents. « C’était quelque chose d’inespéré quand j’ai mis les pieds en Afrique en 2008 en tant qu’assistant de Claude Le Roy au Ghana », reconnait-il dans une interview à Onze Mondial l’an dernier.