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Mais qu’arrive-t-il à l’adjoint au maire de Tiassalé ? (Avis)

La sérénité quitte-t-elle le camp de l’adjoint au maire de Tiassalé, Assalé Tiémoko ? Moins de trois mois après le renouvellement des conseillers municipaux, l’élu indépendant et candidat à sa succession est très remonté contre son principal challenger, Alpha Sanogo.

Tiassalé : Monsieur l’Adjoint au Maire, calmez-vous et faites confiance aux autorités de ce pays

Les élections municipales du 2 septembre dans la commune de Tiassalé s’annoncent passionnantes.

Seulement moins de 24 heures après avoir procédé à « l’autopsie » de la liste électorale provisoire de la commune de Tiassalé ; de l’autopsie dans laquelle il dénonce des cas d’irrégularités et de prétendues fraudes sur la nationalité ivoirienne, Assalé Tiémoko vient de remettre le couvert.

Dans une diatribe publiée sur sa page Facebook, l’adjoint au maire de Tiassalé s’en prend violemment à Alpha Sanogo, candidat du RHDP aux prochaines élections municipales, dont il met en cause l’intégrité intellectuelle et professionnelle. Morceaux sélectionnés.

Attaques gratuites contre Alpha Sanogo

« M. Sanogo Dramane Alpha, a été le DAAF du Ministère des Eaux et Forêts pendant plusieurs années d’où il est parti sur la pointe des pieds, en 2016. Il a ensuite atterri, à la surprise générale quand on tient compte des conditions de son départ du Ministère des des Eaux et Forêts, au ministère de l’Education où il a montré tout son talent dans la manipulation des ressources publiques.

En 2021, après la formation du nouveau gouvernement, Sanogo se retrouve DAAF du ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle. Puis, quelques jours plus tard, il est nommé par le ministre d’État, Kandia Camara, directeur de cabinet de la mairie d’Abobo.

Curieusement, au 2e trimestre 2021, la DAAF du ministère de la Santé a créé une société fictive dénommée « Agri-Ivoire » dont le but – ça ne s’invente pas – est de vendre des produits phytosanitaires et autres.

Poussant la cupidité à l’extrême et violant l’article 23 du Statut général de la fonction publique, il s’autoproclame dirigeant de cette entreprise fictive. Qu’est-ce qui peut pousser un fonctionnaire, directeur financier du ministère de la santé, à créer une société de vente de produits phytosanitaires ? Dans quel quartier de Tiassalé se trouve le siège social de cette entreprise fictive située à l’étrange adresse tantôt située à Tiassalé tantôt située à N’douci ?

Tiassalé mérite mieux

Nous sommes consternés par tant de haine dans les secours contre un fils et chef de Tiassalé qui ne cherche qu’à offrir à ses parents les avantages attachés à ses fonctions de haut fonctionnaire.

Après l’avoir subrepticement accusé de fraude sur les listes électorales, serait-ce cette fois Assalé Tiémoko, accusant son plus redoutable adversaire de prévarication voire d’enrichissement illicite ?

Celui qui proclame haut et fort que « la politique des égouts n’a rien apporté à la Côte d’Ivoire » est-il désormais devenu un « charognard politique » ?

A Tiassalé plusieurs observateurs sont déçus par la tournure prise par la campagne pré-électorale.

Calmez-vous, monsieur le maire adjoint

« La Commission électorale doit examiner le cas du Maire de Tiassalé car elle prépare les opinions nationales et internationales pour le soutenir en cas de défaite quasi certaine, car il contestera alors les résultats pour fraude inconstitutionnelle », prévient un observateur averti, selon qui il est urgent de rappeler à l’ordre Assalé Tiémoko.

« Les litiges ne se résolvent pas sur Internet. Il existe des procédures appropriées pour cela et il doit les suivre et arrêter de crier à la fraude tous les jours. Le député national qu’il est, expert des émissions de télévision où il expose son expertise devant des téléspectateurs admiratifs, ils doivent revenir à la raison.

Il a le droit de contester tout ce qu’il veut, mais en suivant les procédures. Il sait que « personne n’a le droit de se faire justice lui-même ». Monsieur le maire adjoint, calmez-vous et faites confiance aux autorités de ce pays », conseille notre interlocuteur.

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