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Simone Gbagbo craque sur le dialogue politique de Ouattara

Simone Gbagbo a balayé le revers du dialogue politique principal initié par le gouvernement ivoirien à sa tête Patrick Achi. Pour l’ancienne Première dame de Côte d’Ivoire, cette session ici à eu lieu du 16 décembre 2021 au 4 mars 2022 a juste servi à régler des problèmes politiques.

Ce que Simone Gbagbo pense à un dialogue politique

Au cours d’un point de presse portant sur le rapport final de la phase 5 du dialogue politique, mercredi 16 mars 2022, Simone Gbagbo a porté un regard sur les échanges menés par le gouvernement de Patrick Achi du 16 décembre 2021 au 4 mars 2022 . D’entrée de jeu, au nom de la déclaration de la plateforme Synergie pour le dialogue et la réconciliation (SDR), l’épouse de Laurent Gbagbo a laissé entendre que par essence, le dialogue politique devrait être un « outil de renforcement de la paix et la cohésion nationale ».

Elle pense qu’il aurait pu réunir toutes les caractéristiques de la Nation dans leur représentation. Cependant, Mme Gbagbo note que les partis et groupements politiques tout comme des organisations significatives de la société civile n’ont pas été conviés à la table de discussion.

« Le dialogue a été convoqué, supervisé, dirigé et contrôlé entièrement par le gouvernement, selon ses propres exigences, ses propres objectifs ; ce qui le met en position de juge et partie. Toutes choses qui ont laissé très peu de place à un examen structurel et impartial. Cette posture fait peser sur les travaux et leurs résultats, une véritable suspicion légitime », a regretté Simone Gbagbo.

Cette titulaire d’un doctorat en linguistique est convaincue que « malgré la présence de certaines organisations de la Société Civile ivoirienne, l’inventaire des recommandations montre facilement que ce rassemblement a été convoqué pour régler presque exclusivement des problèmes politiques, des questions occultantes politiques, des questions occultantes social qui met à mal la cohésion nationale ».

Elle prétend dire que les modes opératoires adoptés lors du dialogue direct « n’a pas laissé de place à la démarche démocratique qui devait permettre d’organiser de véritables échanges entre politiques et non politiques ».

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