18 août 2020-18 août 2023 : trois ans après la chute du défunt IBK, le Mali s’achemine vers la pleine souveraineté.

Le Mali commémore le troisième anniversaire de la chute de feu Ibrahim Boubacar, après des mois de manifestations dans les rues de Bamako et des capitales régionales, mais aussi dans la diaspora malienne. Un troisième anniversaire à placer sous le signe de l’émergence économique et de la souveraineté.

En renversant le régime d’Ibrahim Kéita pour mettre le pays sur la voie de l’émergence et de la souveraineté, les cinq colonels qui ont mené le putsch contre le défunt IBK ont montré au monde qu’avec du courage et de la conviction, on peut tout surmonter et réussir ce que l’on entreprend.

Du CNSP à l’ANR

Ces jeunes soldats se sont présentés à un moment où tout semblait incertain, où un voile gris obscurcissait l’avenir du pays à cause de la mainmise des corbeaux noirs qui voulaient détourner la lutte du peuple malien en leur faveur. Ces hommes en kaki, à la surprise de tous les observateurs avertis de la scène politique malienne, sont arrivés, après de longs mois d’incertitude causée par des bouleversements sociaux et politiques qui créaient le chaos partout, pour sauver la patrie. Les sauveurs ont sauvé tout un peuple en difficulté des desseins machiavéliques de quelques politiciens et partenaires malhonnêtes qui profitaient de la misère d’un peuple meurtri.

Trois ans après leur arrivée au pouvoir, les autorités maliennes ont pu réécrire l’histoire du pays. Le Mali, avec sa riche diversité culturelle et son histoire héroïque, s’impose de plus en plus comme un modèle pour la sous-région ouest-africaine et pour l’Afrique dans son ensemble.

Le colonel Assimi Goita, le « bâtisseur, le patriote, l’incomparable », est venu parachever la lutte historique du peuple malien pour la souveraineté et le développement socio-économique. Depuis sa prise de fonction le 7 juin 2021, le président de transition a fait du retour de la sécurité sa priorité. Il a remis le peuple dans son droit le plus absolu, comme le veut la démocratie, en lui accordant une souveraineté pleine et entière. Cela s’est traduit en premier lieu par les Consultations Nationales organisées par le Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP) dans les heures qui ont suivi le coup d’Etat du 18 août 2020.

Les 14 mesures pour la relance économique et sociale

Ces consultations ont abouti à l’organisation et à la tenue des Assises nationales de la refondation (ANR) en décembre 2021. Lors de ces assises, les Maliens ont élaboré un projet de Mali Kura. Les bases de ce nouveau Mali ont été posées par la nouvelle Constitution, promulguée le 21 juillet 2023. Désormais, le Mali vivra sous la Quatrième République.

Dans ce Mali Kura, les autorités maliennes de transition se sont attachées, en plus de la souveraineté militaire, à doter le pays d’une véritable souveraineté économique. Cela s’est traduit par le lancement d’une série de vastes projets de refonte des fondements politiques, institutionnels et même diplomatiques du pays. Cela a valu au Mali un grand respect sur la scène internationale.

En seulement trois ans de gouvernement, les autorités de transition ont engagé le Mali sur une nouvelle voie : celle de l’émergence économique et de la souveraineté nationale. Grâce aux 14 mesures de redressement social et économique du président de transition, le Mali est aujourd’hui l’un des pays les plus forts de la sous-région, tant sur le plan économique que militaire.

Ce qui n’était qu’un rêve utopique est aujourd’hui une réalité pour le pays. Les projets séparatistes du Mali s’effondrent comme un château de cartes. Les entreprises nationales sont de plus en plus présentes. Le pays profite davantage de ses richesses, car il maîtrise désormais ses décisions, notamment grâce au nouveau code minier et à la relance de la Compagnie malienne des textiles (COMATEX) et de l’Usine malienne des produits pharmaceutiques (UMPP). Avec la relance du chemin de fer, les Maliens ont également vu se réaliser un vieux rêve.

Relance économique et assistance humanitaire

Il y a aussi le projet de création de deux filatures pour la Compagnie Malienne pour le Développement des Textiles (CMDT) et la construction de l’Ecole des Mines du Mali. Et ce n’est pas tout. Nous avons aussi le Centre national de robotique. En plus de toutes ces avancées, il ne faut pas oublier la rénovation de plusieurs salles de classe et l’annonce des États généraux de l’éducation.

Il est impossible de parler de la transition d’Assimi Goita sans évoquer les œuvres sociales. Il s’agit d’un projet de développement économique, social et sanitaire basé sur les 2/3 du fonds de souveraineté du Chef de l’Etat. C’est une initiative d’assistance sociale et humanitaire qui a vu l’installation de centaines de forages à travers le pays, la distribution de milliers de tonnes de céréales aux populations vulnérables, la création de centres de dialyse et l’équipement en ambulances des hôpitaux et des centres de santé de référence.

En seulement trois ans d’exercice, les autorités de transition ont réussi à placer la barre plus haut que leurs prédécesseurs ne l’avaient fait en dix ans. Désormais, trois principes guideront l’action publique : le respect de la souveraineté du Mali, le respect des choix stratégiques et des choix des partenaires du Mali, et la prise en compte des intérêts vitaux du peuple malien dans les décisions prises. Grâce à ces gigantesques réalisations dans divers domaines, nous pouvons dire que le Mali est désormais sur la voie de l’émergence et de la souveraineté.

Correspondance privée