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488 journalistes détenus dans le monde, selon RSF

Un nombre record avec 488 professionnels des médias emprisonnés dans le monde, déplore Reporters sans frontières (RSF) dans son rapport annuel, qui enregistre pourtant un nombre de journalistes tués (46) au plus bas depuis 20 ans. « Jamais depuis la création du rapport annuel de RSF en 1995 le nombre de journalistes emprisonnés n’a été aussi élevé » , note l’ONG de défense de la liberté de la presse, dans un communiqué publié jeudi. Cette augmentation exceptionnelle, de l’ordre de 20 % en un an, « est principalement le fait de trois pays, à savoir la Birmanie, la Biélorussie et la Chine, dont la loi sur la sécurité nationale imposée en 2020 à Hong Kong a provoqué une augmentation fulgurante des détentions de journalistes. dans cette zone  » , pourboire RSF. Jamais auparavant RSF n’avait compté autant de femmes journalistes, au total 60, soit un tiers de plus qu’en 2020″, déplore l’association.

Le nombre de morts au minimum depuis 20 ans

Le nombre de journalistes et professionnels des médias tués, avec 46 décès, a atteint son plus bas niveau en 20 ans, note l’organisation. « Cette tendance à la baisse, qui s’est accentuée depuis 2016, s’explique notamment par le développement des conflits régionaux (Syrie, Irak et Yémen) et la stabilisation des fronts après 2012 et 2016, qui ont été particulièrement meurtriers », Analyse RSF.

La plupart de ces décès sont des homicides : « 65% des personnes tuées sont sciemment ciblées et éliminées » , dénonce l’association. Le Mexique et l’Afghanistan restent les deux pays les plus dangereux pour les journalistes cette année, avec respectivement 7 et 6 morts, suivis du Yémen et de l’Inde à la troisième place, avec 4 journalistes tués chacun. RSF compte également au moins 65 journalistes et professionnels des médias pris en otage dans le monde, soit deux de plus que l’an dernier. « Tous sont des otages dans trois pays du Moyen-Orient : la Syrie (44 journalistes), l’Irak (11) et le Yémen (9) » , à l’exception du journaliste français Olivier Dubois, détenu depuis avril au Mali, détaille RSF.

Source : lepoint.fr

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