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Actualité, information, actualité – Journal INFO-MATIN Transition : les membres du M5 reformulent Mahmoud DICKO – L’actualité, l’information, l’actualité

Après la dernière sortie de l’imam DICKO, le 28 novembre 2021, l’un des présidents du comité stratégique du M5-RFP, Abdel Kader MAÏGA, nul autre qu’un membre de l’URD, était devant la presse ce samedi 4 décembre 2021 pour concentrez-vous sur les allégations portées par l’ancienne autorité morale. Dans ses propos, il a mis de côté les griefs portés par l’autorité morale contre les membres du Comité stratégique avant d’accuser ces derniers d’avoir des intentions funéraires pour le M5-RFP à l’époque. Il révèle que s’il n’était pas Choguel Kokalla MAIGA, l’Imam Mahmoud DICKO ne serait pas l’autorité morale de M5-RFP. Avant lui, c’est Mountaga TALL dans un message posté sur sa page Facbool qui a encadré les propos de l’imam DICKO. Ceci, selon lui, afin de rétablir la vérité tronquée par Dicko lors de sa récente libération. Nous proposons les deux versions pour les membres M5-RFP.

LE FEU DE MOI TALL

FOCUS BY ME TALL SUR QUELQUES DÉCLARATIONS DE MAHMOUD DICKO

C’est le cœur blessé, moralement forcé et politiquement lié que je fais ce point après quelques propos contradictoires tenus par Mahmoud Dicko le 27 novembre.
Je ne suis pas moins croyant, pas moins pratiquant, pas moins légitime que Dicko pour prendre certaines positions. Et je crois fermement que tout dans la vie procède de la volonté d’ALLAH SOUBHANA WATAALA, l’Omniscient, l’Omnipotent ! C’est donc en Lui seul que je me confie. Jamais à un simple mortel.
Alors que je travaillais sur la structuration d’un gouvernement, j’ai eu un entretien avec Mahmoud Dicko pour discuter du cas particulier du ministère des Affaires religieuses et des Cultes, dont je me proposais d’élargir le périmètre.
M’interrompant lors de mon discours, Dicko m’a dit exactement ceci « Bouranké (je suis son bel oncle), je sais que vous pouvez faire ce travail mieux que quiconque et je n’ai rien à dire là-dessus. Cependant, j’aimerais discuter avec vous d’un autre sujet plus important.
– D’accord, mais à laquelle ai-je répondu ?
– Pourquoi ne pas prendre la tête de la Transition qui s’ouvre ?
– Moi même ? Je n’y avais jamais pensé. Je ne me suis pas battu pour cela et j’ai un autre programme.
– Vous savez très bien que vous avez le meilleur profil pour cette mission : expérience, connaissance du Mali, légitimité, désintérêt, honnêteté, éthique… Je ne vois que vous. Vous devez accepter. Et vous ne pouvez pas mettre votre agenda personnel au-dessus du Mali.
« Ne mettez pas votre agenda personnel au-dessus du Mali » : quiconque me connaît bien sait que c’est un sujet auquel je ne peux résister. malienne !
Voici comment et pourquoi je me suis retrouvé sur une liste de candidats au poste de Premier ministre. Sur le reste je me tais, notamment sur ce qui est arrivé à Kati en fin de soirée, la nuit du choix du futur premier ministre. Il est clair que tout le discours de Mahmoud Dicko sur le choix du 1er Premier ministre de transition est plein de mensonges.
Preuve ? Mahmoud Dicko lui-même a déclaré à une délégation du M5-RFP, comprenant Hamadoun Amion Guindo, Tahirou Dicko, l’imam Oumarou Diarra, qui a réitéré au Comité stratégique qu’il avait fait du tort à Mountaga Tall et devait présenter des excuses. Il a répété la même chose à une autre délégation conduite par Jemille Bittar. Il s’est également excusé auprès de moi lors d’une rencontre brève et fortuite lors du dernier Forum de Bamako le 18 février 2021. Les images de cette séquence ont également été largement diffusées sur les réseaux sociaux.
C’est la vérité. J’en sais plus, mais je n’en dirais pas plus. À moins de forcer à nouveau.
Que cela n’arrive pas.
Entendre Mahmoud Dicko réécrire ainsi cette page de l’histoire récente du Mali m’oblige à remettre les pendules à l’heure. Par histoire et sans rancune, car le jour où le Comité stratégique s’est réuni en mai pour choisir un Premier ministre, j’ai clairement annoncé que je n’étais pas candidat.
Pour moi, Dieu est Vérité ! Qu’il en soit ainsi pour tout le monde.
Bamako, le 3 décembre 2021.

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