Aller au contenu

« Air France en flagrant délit d’extorsion de fonds au Mali

A l’heure où le feu brûle entre Bamako et Paris, dans un contexte de problèmes diplomatiques à la limite du divorce, Air France ne semble rien faire pour arranger la situation. Et pour cause : à en croire nos sources, ses clients maliens subissent de plein fouet ses dérives anti-commerciales, contraires aux normes et principes de l’aviation civile internationale. Chez Air France, l’inflexibilité à l’égard des clients devient la règle et la flexibilité l’exception, à en juger par les témoignages de nombreux passagers exclus des vols pour un retard de quelques minutes. Selon la même source, cette pratique a atteint le summum de l’intolérance la semaine dernière, avec près d’une demi-centaine de passagers laissés en rade sur un seul vol.

Nos recoupements montrent que cette rigidité anti-commerciale est due à la combinaison de deux facteurs. Certains, par exemple, évoquent une psychose sécuritaire inhérente au malaise des autorités de transition, tandis que d’autres sont convaincus que l’abandon de 50 passagers sur un seul vol ne peut s’expliquer que par une surréservation, une astuce qu’utiliserait Air France pour compenser le manque à gagner imputable à la réduction du nombre de ses vols vers le Mali. La seconde explication est encore plus plausible, car le leader français du trafic aérien fait preuve en même temps d’une boulimie très suspecte dans la chasse aux pénalités applicables, même pour des cas de fermeture prématurée de ses guichets à l’aéroport de Sénou. Le pourcentage de pénalités prélevées sur chaque vol suggère clairement un piège subtil pour attraper suffisamment de passagers à abattre. Sauf que l’exaspération est à son comble, nous dit-on, au risque d’accroître le sentiment anti-français.

La rédaction

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *