Arrêt de travail illimité décrété par les chauffeurs de gros-porteurs

quelques jours, le torchon brûle entre les départements des Transports et de la Sécurité et le Syndicat National des Chauffeurs et Conducteurs Routiers du Mali (SYNACOR-Mali), et entre ce dernier et ses militants, à cause des tracasseries routières et de l’ heure de circulation des gros porteurs en ville.

Selon un responsable des transporteurs routiers, à l’issue de la rencontre avec les responsables de la circulation routière, il a été décidé de ramener la circulation des gros-porteurs en ville de 23 heures à 5 heures, au lieu de 00 heures à 5 les heures. Et une autre revendication importante des syndicalistes était de payer le paiement de 5 000 FCFA aux postes de contrôle de 2 000 FCFA. En effet, même si un chauffeur est muni de tous ses documents de voyage, il est obligé de payer cette somme » illégal « . C’est à cette tracasserie routière que les militants du SYNACOR (chauffeurs) décident de mettre définitivement en place. D’où leur refus de levier leur mot d’ordre d’arrêt de travail jusqu’à preuve du contraire. Tout en présentant leurs représentants comme des complices, car, ayant conclu un compromis, qui ne reflète pas leur aspiration, avec le Gouvernement. Ainsi, mécontents, des chauffeurs ont incendié le siège de leur syndicat, mardi dernier, sis à Faladiè, en Commune VI.

Dans les postes des environs de Bamako, des gros-porteurs remplis de marchandises, dont certains périssables, sont stationnés. Des pourparlers sont en cours pour la gestion définitive de cette affaire, qui commence à paralyser les activités de circulation et, du coup, commerciales du Mali.

CF

Source : L’Indépendant