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 »Aujourd’hui, les Russes sont plus confiants dans la victoire du Mali que le Malien moyen » – Info-Matin

Tout Malien, quelle que soit la définition actuelle du patriotisme qui se limite aux pro- et anti-français, mais simplement fier d’appartenir à ce pays, quel que soit son degré de patriotisme, est heureux de constater aujourd’hui que notre appareil de défense a été renforcé. Et ce qui n’était qu’une propagande diffusée sur des pages Facebook en faveur du régime de transition est devenu une réalité certifiée par plusieurs spécialistes, comme le Dr Adama DIABATE, spécialiste en géopolitique. Invité de l’émission « Défense Citoyenne » de la télévision nationale ce lundi, le Dr DIABATE, qui revient d’un voyage en Russie, affirme qu’aujourd’hui l’accession des FAMa au pouvoir est une fierté pour tous les Maliens. Par ailleurs, dans la même interview, il a témoigné de l’excellente qualité des relations de coopération entre le Mali et la Russie, notamment sur le plan militaire. Par ailleurs, dans son dernier rapport, la FAA (Federal Aviation Administration), l’agence gouvernementale chargée de la réglementation et du contrôle de l’aviation civile aux Etats-Unis, a dénoncé le « surarmement » du Mali du fait de sa coopération avec la Russie.
Pour le Dr DIABATE, « très bientôt, nous vaincrons le mal ; et la victoire sera nôtre dans cette guerre qui nous est imposée » grâce au soutien de nos partenaires, comme la Russie, qui est confiante dans la victoire de notre pays sur les terroristes.
Voici la transcription libre de cet entretien avec le Dr Adama DIABATÉ, sur la coopération Mali-Russie en matière d’ORTM.

Les FAMa, aujourd’hui, sont une fierté pour tous les Maliens qui ont un sentiment, non seulement de patriotisme, mais d’appartenance à ce pays, quel que soit leur rang.
C’était une nécessité absolue, parce que nous n’avions pas d’alternative, c’est-à-dire que nous n’avions pas d’autres pays, d’autres forces qui pouvaient le faire à notre place, ou qui devaient le faire à notre place, pour que nous soyons rassurés aujourd’hui, demain, après-demain, que notre pays nous appartienne.
Parce qu’un pays qui ne prend pas la responsabilité de lui-même, de sa propre sécurité, n’est qu’un pays nominal.
L’arrivée au pouvoir des FAMa aujourd’hui est donc une source de fierté pour nous tous. Ce n’est même pas une déclaration, c’est un fait. D’ailleurs, les détracteurs qui ne l’admettent pas, en conscience, savent aujourd’hui que la peur a changé de visage.
Aujourd’hui, ils (les terroristes) ne peuvent jouer qu’à couvert : embuscades, bombes, mais l’affrontement direct, en pratique, a été arrêté depuis longtemps, parce qu’ils n’en ont pas l’occasion.
Ce sont des signes qui, qu’on le veuille ou non, montrent vraiment la montée en puissance de notre FAM et cela nous rend vraiment fiers.
C’est quelque chose qui n’est plus à démontrer ; et je crois que très bientôt nous n’aurons plus besoin de consulter des spécialistes pour savoir comment ça se passe là-bas, tous les Maliens se rendront compte du travail monumental, du travail énorme, que notre FAM a dû faire avec succès et très bientôt nous vaincrons l’essence de ce mal.
Je dis l’essence parce que c’est un mal qui prendra beaucoup de temps pour être éradiqué complètement. La population doit aussi le savoir, ce n’est pas une panacée qui va se terminer en 24 heures, ou en un an.
Il y aura toujours des séquelles, il y aura toujours des petits récalcitrants qui, n’étant pas habitués à trouver un moyen de survivre autrement, perpétueront leur œuvre. Mais, peu à peu, nous les éradiquerons.
Aujourd’hui, ce n’est pas parce que nous n’avons pas d’autre alternative que nous devons croire. Non, il ne s’agit plus de croire, tout est là.
L’AFM le fera, et ceux qui veulent nous en empêcher, Dieu merci, sont très bien soutenus par nos partenaires.
De plus, comme l’ont toujours dit le ministre des Affaires étrangères et les fonctionnaires à tous les niveaux, nous avons déjà fixé nos trois conditions pour travailler avec n’importe quel pays, toujours pour montrer que nous ne sommes contre personne, mais qu’en fin de compte nous nous aimons les uns les autres. Nous avons même été gênés d’essayer de défendre nos intérêts, parce que nous devions recevoir une autorisation pour cela aussi.
C’est donc le minimum pour un être humain, à la fois dans le monde moderne et dans le passé, d’avoir la capacité de revendiquer au moins ce qui vous revient de droit. Malheureusement, depuis l’esclavage jusqu’à aujourd’hui, en passant par l’impérialisme, le colonialisme et tout le reste, nous avons même été gênés de le faire.
En fait, nous n’avons plus été capables de revendiquer ce qui nous revenait de droit.
Dieu merci, qu’il y ait eu ce changement de génération, maintenant il y a le résultat de tout ce que nous vendons aujourd’hui, j’ai 1000% de confiance, et je profite de l’occasion pour dire aux Maliens, soyez assurés que nous vaincrons le mal ; et la victoire sera nôtre dans cette sale bataille qui nous a été imposée et dont nous n’avons pas compris la racine depuis longtemps.
Grâce à Dieu, nous avons maintenant compris d’où vient le mal, nous savons à quel niveau il faut le traiter et nous le traitons ; et il y a des signes de guérison du malade et le taux de guérison est très satisfaisant.
Je reviens de Moscou dans le cadre de la diplomatie populaire, nous avons été invités par le ministère français des affaires russes en tant que société civile.
Mais la structure que nous avons créée là-bas est en fait plus officielle. Formellement, elle n’est pas officielle, mais par essence elle est officielle avec le patronage du Président de la République, des ministres des Affaires étrangères et de tout le reste, des ministres et de tout ce qui s’ensuit.
Et surtout, Dieu faisant, nous n’avons pas eu l’occasion de parler avec Poutine, mais avec le ministre LAVROV, avec Maria ZAKHAROVA, du ministère des Affaires étrangères, et avec les chefs du département chargé de cette coopération. Croyez-moi, je n’ai même pas senti le froid de Moscou, j’étais tellement satisfait, tellement heureux, que je dirais que les Russes sont aujourd’hui plus confiants dans la victoire des Maliens que le Malien moyen.
C’est comme si les Russes nous disaient : demandez tout ce que vous voulez, que ce soit du matériel, que ce soit des conseils, que ce soit tout ce qui concerne le travail, pour vous permettre de réaliser cette victoire.
C’est une victoire contre ce mal qui nous a été imposé au Mali, et nous sommes prêts à tout moment.
D’ailleurs, dans nos échanges, je leur ai fait savoir ce que je pensais leur faire savoir, ce qu’ils attendaient, ce qu’ils savaient déjà, en leur disant que la racine du mal occidental qui nous dérange continuellement est celle-ci : si vous voulez le vaincre, il faut venir l’éradiquer ici.
Parce que si vous le détruisez, il vient, prend de l’énergie chez nous et repart.
Dès que l’on rompt le contact, le jour où on l’élimine ou le tue, c’est la mort ultime.
Et enfin, pour moi, c’était une nouvelle pour eux, je devais les convaincre mais malheureusement ce n’était pas le cas, je n’avais pas besoin de les convaincre, ils savaient déjà, ils s’en occupaient déjà. C’était aussi la confirmation que nous étions en harmonie, que nos visions coïncidaient dans ce sens, et cela nous a vraiment fait plaisir et nous avons eu les meilleures garanties.

Par Abdoulaye OUATTARA

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