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Claude David Convisser, directeur général de Plant Oil Powered : Le jatropha a le potentiel de revitaliser l’ensemble du secteur des énergies renouvelables au Mali.

L’homme d’affaires et avocat américain installé au Mali, Claude David Convisser, était face à la presse le 20 mai 2023 à la Maison de la Presse de Bamako. Au centre des discussions avec les médias, son projet d’énergie 100 % renouvelable au Mali. Un matériau à base de résidus de l’extraction de l’huile végétale des graines du fruit non comestible de la plante Jatropha curcas, ou bagani en bambara.

Lors de cette conférence de presse, Claude David Convisser a fait la promotion de son entreprise qui travaille beaucoup dans le domaine des énergies renouvelables depuis un peu plus de seize ans en Amérique, au Mexique et en Afrique. Il s’agit de Plant oil powered (POP) Diesel Africa Limited Compagagny ! Cette riche expérience tourne autour de l’exploitation du Jatropha Curcas, ou bagani en bambara. Son exposé éclairant a porté sur la manière d’utiliser cette plante pour redynamiser tout le secteur des énergies renouvelables, tout en améliorant la vie de milliers de planteurs et en luttant contre le réchauffement climatique.

Le jatropha possède une racine pivotante qui s’enfonce profondément dans le sol et fait remonter l’humidité et les minéraux à la surface. Si nous plantons ces arbres dans des zones non boisées au sud de l’endroit où nous nous trouvons actuellement à Bamako, ils apporteront de l’humidité dans l’atmosphère. Grâce aux vents dominants, cette humidité se déplacera vers le nord en direction du désert, augmentant ainsi la formation de nuages et les précipitations », explique Claude David Convisser. Cela inversera naturellement le processus de désertification. Lorsqu’un moteur fonctionne avec 100 % d’huile végétale de jatropha, le conducteur remarque un fonctionnement plus doux et plus silencieux. Cette réduction du bruit se traduit par une réduction de l’usure, des coûts d’entretien et de la durée de vie du moteur », a déclaré Claude David Convisser, soulignant les performances de ce biocarburant.

Il a ajouté qu’étant donné que l’huile végétale provient de molécules de carbone que la plante a déjà extraites de l’atmosphère, son utilisation à 100 %, comparée à un mélange de 20 % de biodiesel et de 80 % de diesel à base de pétrole, est beaucoup plus efficace pour atténuer le réchauffement de la planète.

Outre les qualités exceptionnelles de l’huile végétale de jatropha et le fait que le projet ait été si bien accueilli par la population malienne, l’homme d’affaires souligne que la paix est la condition sine qua non pour y parvenir. J’ai proposé mes services en tant qu’avocat neutre et expérimenté pour négocier la fin du conflit « , a-t-il déclaré, ajoutant qu’un agent de liaison d’Iyad Ag Ghali (leader du Groupe de soutien l’islam et aux musulmans/GSIM) m’a dit pas plus tard que la semaine dernière qu’il négocierait tôt ou tard la paix et peut-être même une alliance militaire contre l’État islamique.

‘Comme je l’ai déjà dit, je serais heureux de rencontrer Iyad et de me joindre à lui et aux autres chefs terroristes pour faire la paix et rendre service au vertueux peuple malien qui m’a accueilli si chaleureusement’, a assuré Claude David Convisser. La deuxième condition pour redynamiser le secteur des bioénergies, selon l’expert, est la création de structures de mobilisation des investissements. Tout d’abord, l’industrie pétrolière doit investir deux milliards de dollars (environ 15 000 milliards de FCFA) dans ma société et déposer cet argent sur le compte bancaire de ma société. Sinon, je ne rencontrerai pas Iyad Ag Ghali », a-t-il déclaré.

Tout projet de pourghère qui n’est pas géré par moi ou mis en œuvre par l’intermédiaire de ma société est voué à l’échec. Il peut avoir été conçu pour échouer dès le départ, parce qu’il était dirigé ou motivé par la mafia du biodiesel du crime organisé ou par l’industrie pétrolière. Marketing commercial ou tentative d’intimidation de la concurrence ?

Claude David Convisser est titulaire d’un doctorat en droit de l’Université de Virginie et d’un diplôme en sciences politiques du Harvard College. Selon l’homme d’affaires, l’ambition de POP Diesel Africa est d’aider les petits exploitants agricoles à planter des arbres de jatropha curcas pour obtenir de l’huile à partir des graines non comestibles du fruit et de leurs cultures vivrières dans toute la savane ouest-africaine. L’objectif est également de transformer les cultures en utilisant l’électricité renouvelable produite par l’extraction de l’huile végétale, en partageant les bénéfices avec les agriculteurs.

Sory Diakit

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