Les cliniques et pharmacies privées au Mali sont devenues des abattoirs. La principale cause de décès aujourd’hui ne peut être que les cliniques et pharmacies privées.
Ces structures tuent des Maliens à longueur de journée, sous le silence coupable de l’Etat malien, qui a abandonné ses enfants sur la table d’opération, à la merci des cliniques et pharmacies privées.
L’Etat a poussé les Maliens dans les mains de ces fausses cliniques privées, dont la plupart ne sont même pas autorisées à exercer. Or, quiconque se soucie du bien-être de ses citoyens ne doit pas laisser le secteur de la santé dans un état de confusion. N’est pas médecin celui qui veut l’être. Mais malheureusement, il est clair que c’est le cas au Mali. Il est regrettable que n’importe qui puisse devenir médecin, les cliniques poussant comme des champignons. Sans oublier le manque d’équipement adéquat, la plupart de ces fausses cliniques ne disposent pas du personnel qualifié pour traiter les patients.
Les Maliens sont traités comme des mouches, comme de la saleté dans ces cliniques privées qui ne respectent aucune norme sanitaire. Dans ces moratoires, non seulement ils enlèvent les patients. D’autres volent leurs médicaments. L’admission dans ces fausses cliniques est synonyme de mort. Les patients meurent par centaines dans ces cliniques à cause de l’ignorance du personnel, du manque d’équipement adéquat et de la négligence.
Et n’oubliez pas que les pharmaciens sont tout aussi mauvais que les médecins. Car si vous leur apportez une ordonnance, ils donnent un médicament différent de celui qui a été prescrit. Et finalement ce médicament finit par tuer le patient, ont témoigné plusieurs utilisateurs lors de nos enquêtes.
Dans la commune V du district de Bamako, il existe des cliniques privées qui tuent les gens comme des mouches. Ces cliniques sont de véritables abattoirs humains qui tuent de nombreux patients. Ces cliniques doivent être purement et simplement fermées. Nous vous donnerons les noms de ces cliniques dans les prochains numéros. A suivre.
Lassine Sanou