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Coup d’État au Niger : mécontentement des partis politiques au Mali

Un coup d’Etat contre le Président Mohamed Bazoum est en cours au Niger depuis plusieurs jours. Au Mali, les partis politiques ne sont pas restés sans réaction.

Les partis politiques ne sont pas restés muets sur la situation au Niger. Le coup d’Etat contre le Président Bazoum se poursuit. L’Alliance pour la Démocratie au Mali (Adéma-PASJ) a publié une déclaration à ce sujet dès le lendemain, au début des hostilités le 27 juillet. Signée par le vice-président Moustapha Dicko après le décès du président du parti, feu Marimantia Diarra, l’Adéma-PASJ condamne le coup d’État contre Mohamed Bazoum et appelle au retour à l’ordre constitutionnel.

Deux jours plus tard, le parti Convergence pour le développement du Mali (Codem), dirigé par Housseïni Amion Guindo, dit Poulo, publie une déclaration. Comme l’Adéma, la Codem appelle au retour à l’ordre constitutionnel et dit non à toute tentative de prise de pouvoir par les armes.

Le Parena condamne non seulement le putsch au Niger, mais appelle les autorités de transition à respecter l’esprit de la nouvelle Constitution, dont l’article 187 interdit tout coup d’Etat.

Quelques jours plus tard, les partis du bloc du « non » au coup d’État au Niger s’élargissent. L’ADP/Maliba s’oppose à ce que le Mali entre en guerre pour le Niger. Les autorités maliennes ont promis de prêter main forte à l’armée nigérienne en cas d’intervention militaire de la CEDEAO. L’ADP/Maliba a dissuadé le Mali de toute tentative d’entrer en guerre ou de se retirer de la CEDEAO après plus de 53 ans d’adhésion.

Mercredi, pour conclure, le Cadre d’échange des partis politiques et des groupements, composé de plusieurs partis politiques et associations, a tenu une réunion. Le Niger était à l’ordre du jour. Selon une source responsable de la gestion du cadre, le groupe a décidé de condamner toute prise de pouvoir par les militaires et le retour à l’ordre constitutionnel par le rétablissement du Président Mohamed Bazoum.

Les condamnations se poursuivent en faveur de la démocratie et du retour à l’ordre constitutionnel.

Koureichy Cissé

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