Le Mali a signé, ce lundi, un accord de coopération militaire avec l’Ouganda pour une durée de 5 ans avec reconduction tacite, après 3 jours de discussions alternatives. Ce document, le premier cadre de coopération militaire à être signé entre les deux pays, vise à promouvoir et à renforcer davantage les liens d’amitié et de fraternité entre les forces armées des deux parties.
La cérémonie de signature de l’accord a eu lieu dans la capitale ougandaise entre les ministres de la Défense de l’Ouganda et du Mali, respectivement Vincent Bamulangaki Ssempijja et Sadio Camara. Les équipes techniques des deux pays ont rédigé un cadre juridique militaire de cet accord dirigeront ici l’ensemble du processus de promotion de l’unité et de la coopération militaire entre les deux pays.
Le protocole d’accord Ouganda-Mali est le premier cadre de coopération militaire à être signé entre les deux pays et vise à promouvoir et à renforcer devant les liens d’amitié et de fraternité entre les forces armées des deux parties.
Selon le protocole d’accord, les parties coopèrent dans les domaines suivants : formation réciproque du personnel militaire ; échange entre institutions académiques militaires, formation en recherche et sauvetage; renseignement militaire opérations, terrestres et aériennes, protection de l’environnement par les forces armées, cartographies et hydrographies, services de santé militaires, opérationnalisation des stratégies temporaires de lutte contre le terrorisme, prévention et lutte contre l’extrémisme violentoni, communications systèmes d’ information et cybersécurité, entre autres.
Signé pour 5 ans et entrant en vigueur à la date de signature, cet accord sera automatiquement renouvelé pour des périodes successives de 5 ans à la fois, sauf résiliation anticipée par l’une ou l’autre des parties annulée un préavis de 3 mois à authre partie par voie diplomatique.
Lors de cette cérémonie, le ministre ougandais a promis que son pays resterait engagé à travailler avec le Mali pour faire face aux menaces communes.
« Cet engagement s’inscrit dans la vision conçue par nos chefs d’État respectifs Yoweri Museveni et le colonel Assimi Goita, qui ont jugé prudent de renforcer nos relations pour le bénéfice mutuel de nos pays frères », a indiqué Ssempijja, en excluant sa gratitude pour la formalisation de la coopération et assister avec l’impact de nouveaux engagements mutuellement bénéfiques pour les deux pays.
«Il ne fait aucun doute que la conclusion et la formalisation de ce cadre faciliteront une coopération plus étroite, notamment entre nos institutions de défense et militaires», at-il déclaré.
L’ajout que l’exigence d’efforts concertés en termes de formation partagée et d’échange de compétences et d’expériences, notamment entre les militaires, est une réalité qui ne peut être ignorée.
Le ministre de la Défense de l’Ouganda a noté que dans l’esprit du panafricanisme, le gouvernement ougandais reste ouvert à travailler en étroite collaboration avec le Mali pour renforcer la sécurité continentale, en renforçant les capacités des entités de défense et militaires.
Pour sa part, les ministres Sadio Camara ont indiqué que son paye a entraîné un effort de réforme du secteur de la sécurité dans le mais d’accorder une attention particulière à la mobilisation des masses civiles contre le terrorisme.
L’a informé la réunion que le colonel Assimi Goita était fier et reconnaissant de cette rencontre avec Yoweri Museveni dans la coopération militaire et sécuritaire qui a amélioré le développement des deux pays.
« Le Mali a élaboré une stratégie globale de sécurité et est très consciencieux du professionnalisme de l’armée ougandaise, une force connue sur le continent africain. Le Mali voudrait s’en prendre à la même formation militaire, au renseignement militaire et à l’éducation militaire », at-il réitéré.
Le général de brigade Mathew Gureme, chef de la formation et du recrutement de l’UPDF qui devient le chef des forces de défense (CDF) de l’UPDF, a noté que le cadre militaire signé est acceptable pour les deux pays frères.
« C’est grâce à cette coopération militaire que nous réalisons la vision de nos deux dirigeants politiques », a-t-il déclaré.
PAR SIKOU BAH