Depuis un certain temps, un désaccord existe entre la Direction générale du Fonds d’entretien routier (FER-Mali), anciennement Autorité routière, sous tutelle du ministère des Transports et des Infrastructures, et la Section syndicale des péagers du Mali (SSPM), au sujet de la transposition des salaires du personnel de ladite Direction. Les syndicalistes demandent l’application de la résolution des experts de la Direction Nationale du Travail (DNT), qui établit la transposition des salaires, à partir de 2009, date d’entrée en vigueur de l’accord d’établissement.
Les membres de la Section Syndicale des Péagistes du Mali ont pris la parole vendredi lors d’une assemblée générale au Centre Démocratique des Travailleurs du Mali (CDTM).
Selon le secrétaire général de la SSPM, Seydou Diallo, un préavis de grève a été déposé au ministère du Travail et de la Fonction publique le 19 décembre 2022. Suite à cela, une commission de conciliation a été mise en place par ledit ministère. Après deux jours de travaux, il a été décidé de confier la tâche à une commission technique (experts de la DNT) afin de trouver une solution appropriée au problème opposant les deux parties. Les syndicalistes demandaient que la transposition commence à la date de mise en service, tandis que la direction du FER soutenait qu’elle commencerait à partir de 2021. Les experts ont conclu que la transposition des salaires du personnel devait commencer à partir de 2009, date d’entrée en vigueur de l’accord de règlement.
Selon lui, le ministère des transports et de l’infrastructure refuse d’appliquer cette résolution, affirmant que les personnes travaillent depuis 2006. En outre, il a contesté la direction générale de la FER, qui résume toute l’ancienneté à 4 ans. « C’est une injustice, c’est un discours.rémination a-t-il dénoncé. Il a ajouté que la transposition effectuée par la direction de la FER place tous les travailleurs, de 2006 à aujourd’hui, dans la même catégorie et au même niveau. C’est illégal, a-t-il dénoncé.
« Avec la solution trouvée par le comité technique, nous perdons trois ans, a-t-il conclu.
Le Secrétaire adjoint aux relations extérieures, Bouba Diop, a regretté que les péagers qui ont perdu la vie dans l’exercice de leurs fonctions à la suite des attaques terroristes n’aient reçu aucune compensation. Ils n’ont reçu que leurs salaires pour le mois au cours duquel ils sont décédés. Il s’agit de 3 morts à Sanankoroba, 2 morts à Dièma, 2 morts à Zankasso et 1 mort à Sanso.
Falé COULIBALY
Source : l’Indépendant