Il est désormais acquis que le Taekwondo malien s’inscrit dans une logique de formation rigoureuse de professionnels de haut niveau. Comme toute autre discipline, le karaté est largement pratiqué en Afrique, et le Mali ne fait pas exception. Au niveau mondial, le Mali s’est déjà illustré avec le Maître Daba Modibo Keita qui a remporté le trophée mondial.
Ainsi, si le Taekwondo est largement pratiqué au Mali, c’est précisément parce que des hommes et des femmes l’aiment et en font leur passion. Nous sommes toujours fiers de citer, entre autres, des figures marquantes comme Maître Alioune Badra TRAORE, 7 DAN, Maître Yacouba SAMAKE, 6m DAN, Maître Bakary Diawara, 7 DAN et Maître Cheik KEITA, 7 DAN.
Manifestement, l’actuel Directeur Technique National, Matre Yacouba SAMAKE et son équipe ont sans doute décidé de mettre le Taekwondo malien sur la carte internationale. Cela passe par le sérieux, la discipline et surtout la rigueur dans tous les aspects du Taekwondo. En d’autres termes, ils apportent des innovations dans les techniques de ce sport. La formation de haut niveau que le département technique est en train de mettre en place produira certainement des athlètes capables de concourir au niveau mondial et même de remporter des médailles dans les compétitions internationales.
En somme, la vision actuelle de la Direction Technique, qui met l’accent sur la rigueur dans les centres de formation et surtout dans le processus de classification, va donner au Taekwondo malien un nouveau visage, respecté tant sur le plan national qu’international. Rappelons que le Directeur Technique National, Matre Yacouba SAMAKE et ses collègues, collaborateurs et auxiliaires, promettent de rehausser l’Afrique en matière de Taekwondo. D’autant plus que chaque victoire malienne au niveau mondial est saluée par toute l’Afrique.
En effet, toutes les références citées ci-dessus, entre autres, sont bien dans le champ de l’expérience professionnelle dans les compétitions à travers le monde. Elles sont donc bien placées pour faire un meilleur diagnostic et proposer des innovations appropriées. Cette nouvelle vision est à saluer au moment où les Africains veulent en finir avec la facilité et la médiocrité.
Pour y parvenir, il faut former rigoureusement les étudiants en fonction de leur niveau d’instruction. Cette nouvelle approche, que nous saluons, est déjà un grand pas en avant, et nous devons l’apprécier à sa juste valeur. Car à la fin, c’est l’Afrique qui gagne !
Monoko Toaly