Une vue d(un site litigeux (photo titre illusratif)
160 familles menaces de démolition Dougourakoro dans la commune rurale de Banguinda interpellent le Président de la Transition et son gouvernement face à ce qui appellent une injustice et un dni de justice. C’était le 12 décembre dernier au cours d’une conférence de presse tenue sur le site en présence du Président du Collectif pour la refondation du Mali (CORENA), Dr Fousseini Ouattara et son vice-président, Aboubacar Sidiki Fomba.
Mamoutou Traor, vice-président de la Jeunesse de Sabalibougoucourani-Dougourakoro dénonce la menace qui plane sur les espaces publics : Les 26 sites sont menaçants. Nous demandons aux autorités de notre aide d’obscurcir nos espaces publics. Pour Moctar Traor : Nous sommes au nombre de 161 maisons. Jai acquis ma parcelle en 2007 et jai construit depuis 2012. Je ne comprends pas comment un acte de vente qui na même pas été légalisé la mairie, peut prendre le dessus sur les documents authentiques délivrés par les autorités compétentes, stonne-t-il, avant d’avancer : nous interpellons les autorités de la transition et de la justice.
Nous couchons mais n’arrivons pas dormir.
Mme Assanatou Bagayoko, une malienne établie lextrieur, manquait de mots pour faire part de l’assistance de sa déception et de son incompréhension. Nous couchons mais n’arrivons pas dormir. Fatigue de faire des va-et-vient entre le Mali et son pays de résidence, elle qui devait venir au bercail pour exploiter les fruits de sa retraite, craque : Nous avons fait des gens qui non pas de papiers. Nous ne comprenons pas les décisions de justice. Fousseini Kon donne les noms des personnes qui veulent démolir leurs maisons, parmi désignés Oumar Baba Kan, Mahamadou Mangan et Ousmane Karenbenta. Cet orateur souligne que le sieur Oumar Baba Kan a disposé de documents lauthenticit douteux. Selon Fousseini Kon, le plan dont dispose lintress date du 13 décembre 1995 alors que son attestation de cession de terrain est établie le 03 juin 1998, nous ne savons pas comment on peut établir le plan dune parcelle avant son acquisition . A len croire, les personnes menacées aujourd’hui sont les vraies détenues des titres de propriété. A l’appui de son argumentaire, Fousseini Kon brandit en direction de l’assistance les copies des différents documents attestant, ses yeux, de leurs propriétés sur les terrains, objet du litige. La rquisition effectuée Baguinda confirme ma propriété sur la parcelle , précise-t-il.
Il appuie ses propos par une sumation interpellative en date du 14 juin 2021 dont une copie à la remise aux journalistes. Selon cette sommation, l’huissier-commissaire de justice, Moctar Diallo a posé à Hamidou Diarra, chef du village de Dougourakoro la question suivante : Est-il au courant que Monsieur Sidy Diarra, en sa qualité de Chef de Village de Dougourakoro en 1998 et ses conseillers ont fait la cession, en date du 03 juin 1998, du terrain d’usage de concession rurale d’environ six (6) hectares, Monsieur Oumar Baba Kan ? . Le notable répond qu’il n’est pas au courant de cette affaire. Mais Madame Traor, présidente des femmes est inconnue Dougourakoro : nous nous confions Dieu. Nous fondons beaucoup d’espoir sur le Président de la Transition et son gouvernement, conclu Fousseini Kon.
Lenseignant la retraite, Mamadou Tioul Samak, est la limite de lexaspration. Ce grand serviteur de l’État la retraite déclare avoir acquis sa propriété : Jai des larmes aux yeux quand je veux parler. Pendentif sept (7) ans je ne dors pas , lance le vieux retrait.
La distribution de la justice, selon Aboubacar Sidiki Fomba, est lune des faiblesses de la transition en cours. Des pauvres citoyens sont spolis de leurs parcelles en toute impunité. Nous allons faire tout ce que nous pouvons au niveau du CNT pour défendre vos intérêts , a rassur le vice-président du COREMA.
Chiaka Doumbia