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Lutte contre la corruption et la criminalité financière : le vice-ministre Lex Thierno Oumar Hass Diallo


L’ancien ministre des Affaires religieuses d’Ibrahim Boubacar Keita, Thierno Oumar Hass Diallo, se méfie désormais de son sort à la maison d’arrêt centrale de Bamako. Pour des faits qualifiés de corruption et de délinquance financière, l’auteur présumé a été placé sous mandat d’arrêt de la Cour suprême du Mali la semaine dernière.

Comme promis, la lutte acharnée contre la corruption et la criminalité financière à travers le Mali se poursuit vigoureusement. Dans cette transition où tout semble avoir changé, les nouvelles autorités continuent de regagner la confiance des populations, également de redorer l’image du pays à travers l’arrestation de certains intouchables.dchu, celui d’Ibrahim Boubacar Keita (IBK). Les nouvelles autorités ont pu parler, peut-on dire, en laissant la justice faire son travail, pour lutter contre l’impunité et l’injustice sociale. Certains rappellent encore l’arrestation suivie de l’émission du mandat de dépôt, en 2021, contre l’ancien Premier ministre, Soumeylou Boubeye Maiga et l’ancien ministre de l’Économie et des Finances, Sissoko Fily Bouar, dans l’affaire de l’achat de matériel militaire. A propos de l’arrestation suivie de l’émission du mandat de dépôt contre Thierno Oumar Hass Diallo, nul autre que l’ancien ministre des Affaires religieuses sous IBK, ont appris les Maliens le 31 décembre 2021, vers l’après-midi. L’homme, qui a défendu bec et ongles le régime décédé dans tout son département, est accusé d’une affaire de corruption et de malversations. Selon une source que nous avons contactée, dans le cadre de la lutte contre la corruption et la criminalité financière, la Cour de cassation a placé le criminel sous mandat d’arrêt et, sous couvert d’anonymat, explique que l’ancien ministre a été inculpé dans l’affaire de détournement de fonds. produits et charges d’exploitation. Quelles opérations seraient liées au pèlerinage à La Mecque pour les exercices 2016, 2017 et 2018. Le montant qui devrait s’évaporer dans cette affaire où il y a des irrégularités financières est, précise-t-il, de plus de 639 millions de nos francs. Et de vous rappeler que ces irrégularités ont, dans le passé, été signalées par le Bureau du vérificateur général, à travers son rapport. Comme d’autres cadres, l’ex-ministre de l’ex-président de la République, en l’occurrence IBK, continue de méditer sur son sort au centre de détention de Bamako, en attendant le jour de son jugement.

Mamadou Diarra

Source : LE PAYS

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