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Mali : libération provisoire de l’ancien ministre Mahamadou Camara

Le directeur de cabinet du défunt président Ibrahim Boubacar Keta et ancien ministre en charge de la communication, Mahamadou Camara, est désormais en liberté provisoire.

Cette libération fait suite au paiement de la totalité des 500 millions de francs CFA d’intérêts sur chacun des 10 titres fonciers qu’il a mis à la disposition du directeur du cadastre national. Quant à Madame Bouar Fily Sissoko, ancienne ministre de l’Economie et des Finances sous IBK, elle reste détenue pour n’avoir pas payé la caution de 500 millions de francs CFA qui conditionne sa libération.

L’information a été donnée le jeudi 16 mars par le Procureur Général de la Cour Suprême du Mali, Mamoudou Timbo, soulignant que les ordonnances de cautionnement émises en faveur des accusés reçoivent leur traitement différentiel respectif.

Selon lui, depuis un certain temps, certaines personnes, des magistrats en mal d’inspiration de bons murs, ont choisi d’intervenir, par voie de presse, pour porter de graves accusations contre les magistrats chargés de traiter les dossiers d’instruction pendants devant la Cour Suprême. On a ainsi entendu des expressions aussi graves que malheureuses, telles que : drame judiciaire, assassinat d’une personne qui fait, en ce moment même, l’objet d’une mise en examen, poursuites pénales sur la base de crimes imaginaires, se plaint-on.
Les mandats d’arrêt internationaux contre Mustapha Ben Barka, Boubou Ciss, Timan Hubert Coulibaly, Mamadou Igor Diarra, Babaly Bah, Sidy Mohamed Kagnassi, Amadou Kouma, Nouhoum Kouma, Soumala Diaby et Mamadou Lamine Diakit, sont toujours en attente d’exécution par les destinataires dans les différents pays où ces personnes peuvent résider ou voyager.

Le Procureur de la Cour Suprême est conscient que les procédures judiciaires contre les personnes susmentionnées se déroulent dans le strict respect des principes directeurs de la procédure pénale, notamment ceux de la présomption d’innocence et du respect des droits de la défense.

Pour rappel, le 25 juillet 2022, Mamoudou Timbo avait émis un mandat d’arrêt international contre les personnes susmentionnées dans l’affaire du marché public dénommé PARAMOUNT, qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la loi d’orientation et de programmation de la sécurité intérieure.

Souleymane SIDIBE

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