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Mali : quatre gendarmes tués dans une embuscade

Quatre gendarmes maliens ont été tués et trois blessés dimanche dans une embuscade dans ce pays du Sahara occidental en proie à des attaques djihadistes, a indiqué la gendarmerie.

Deux véhicules de la gendarmerie ont été brûlés et deux autres, équipés de mitrailleuses, ont été capturés par les assaillants lors de l’opération à Kouala, ajoute-t-on. Deux assaillants ont été tués et d’autres ont été faits prisonniers. Dans son message, la gendarmerie n’a pas précisé qui était responsable de l’attaque. Les gendarmes, comme l’armée, les forces étrangères et tout ce qui représente l’État sont la cible des groupes djihadistes. Depuis 2012, le Mali souffre de la propagation du djihadisme et d’une profonde crise politique, économique et humanitaire multidimensionnelle. Commencées dans le nord, les violences ont principalement touché le centre et l’est et se sont étendues au Burkina Faso et au Niger voisins. Mais elle ne se propage pas vers l’ouest et s’étend vers le sud, alarmant les autres voisins du Mali, comme le Sénégal. La junte au pouvoir depuis 2020 a pris ses distances avec ses anciens alliés et partenaires français et se tourne militairement et politiquement vers les Russes. Elle affirme avoir mis sur la défensive les djihadistes affiliés à Al-Qada et à l’organisation État islamique. Le Premier ministre Choguel Kokalla Maga a déclaré la semaine dernière qu’il n’y avait plus aucune partie du territoire où l’arme ne pouvait aller, alors que les autorités avaient précédemment reconnu que les deux tiers du territoire étaient sous le contrôle de l’État. Cependant, cette évaluation de la sécurité est contredite par des experts et un récent rapport des Nations Unies, selon lequel les conditions de sécurité ont continué à se détériorer dans le centre du Sahel, « en particulier au Burkina Faso et au Mali ».

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