Plus d’un an après le coup d’Etat contre BAH N’DAW : Quel bilan pour Assimi Gota au pouvoir depuis 1 an et 4 mois ?

24 mai 2021 17octobre 2022, un an et 4 mois jour pour jour que le régime Trasportiire de Bah N’Daw, alors colonel la retraite et président de la Transition, at renvers par le colonel Assimi Gota, vice-president charg de la Scurit et de la Défense nationale, après le coup d’Etat d’août 2020 contre Ibrahim Boubacar Keita. Le 22 septembre 2022, Mali a ft avec succès ses soixante deuxièmes anniversaires. Cette clbration intervient alors que le président de la transition comptait 1 an et 4 mois au pouvoir depuis la mise en touche du président Bah NDaw. Si certains avaient qualifié son acte de Coup d’Etat, pour d’autres, c’est simplement une rectification de la transition. Chacun qualifie l’aménagement selon sa compréhension et ses intérêts. Que bilan peut-on tirer de lavage du Colonel Gota au pouvoir ?

Il a fallu cette rectification de la transition pour que le M5-RFP, jusqu’ici mis après un combat sans merci pour le départ du président Ibrahim Boubacar Keta, revenu sur la scène politique. Au nom d’un partage de responsabilité la primature est revenue au Mouvement insurrectionnel qui a vu le président de son comité stratégique et leader incontesté, Choguel Kokalla MAGA, occupera le fauteuil restant vacant après l’viction de Moctar Ouane. Dès lors, le duo Assimi-Choguel porte le flambeau du Mali Koura en prenant bras le corps les problèmes prioritaires du Mali et en portant le pays dans tous les forums du monde. En seulement quelques mois, le nom du Mali a résonné un peu partout à travers le monde. Pour rappel avant levnement du tandem Assimi-Choguel ou encore la rectification, nombreux étaient les Maliens qui souffraient des maux qui ont gangrn leur pays. Parmi lesquels l’inscurit, la corruption et la pauvreté. C’est pourquoi après la chute de MBah Daou ils n’ont pas hésité à apporter leur soutien total et entier aux nouvelles autorités de la transition. Pour de nombreux maliens lespoir renat.
La marche vers une sortie de crise sécuritaire est-elle une réalité ?
Le président de la transition Assimi GOITA, joignant lacte la parole, s’engage résolument dans la lutte contre le terrorisme et par-del restaurer l’honneur et la dignité du peuple malien en affirmant sa souverainet. Par conséquent une soirée de partenariat signe avec la Russie dans le cadre de la formation des soldats et surtout de l’achat des équipements militaires permettant à l’arme malienne, hier montée du monde, de retrouver sa puissance de feu dantan. Et cela au détriment de la lex puissance coloniale quest la France. La rupture avec la France est sans nul doute la première conséquence du rapprochement Mali-Russie, Macron na pas digr un tel lien qui est un confront him. Assimi GOITA it sarrtera pas en si bon chemin car soulage la souffrance du peuple malien est devenu sa principale préoccupation. Pour cette mission patriotique Il a lanc un fort appel pressant la jeunesse malienne pour ceux qui se tienne prte pour ce combat do cette phrase devenue clbre depuis lors: si jchoue, c’est toute la jeunesse malienne qui aura chou. . De la tenue de ce discours jusqu’à nos jours sur retient que beaucoup d’efforts ont été accomplis sur le plan sécuritaire même si la crise reste toujours dactualit et linscurit loin d’être vaincue. Car mme sil faut reconnaitre que des zones ont t libres du jeu des djihadistes, le retour de ladministration dans ces localits et surtout la scurisation des personnes et de leurs biens nont toujours pas connu une rponse la hauteur de lesprance. Il est aujourdhui imprieux daider les populations qui, souvent faute de présence de lEtat et impuissantes face aux terroristes signent des pactes avec eux afin de préserver leur vie. Au-del de l’aspect sécuritaire, peut-on affirmer que le Mali est sur la bonne voie sur les plans économique et social ?
Une économie malade et une crise sociale aige
Lune des tares du pouvoir d’Assimi GOITA est surtout la crise socio-économique qui assaille la population. Cette crise Faut-il le rappeler est non seulement consécutive au COVID-19, après les guerres russo-ukrainiennes, le maïs aussi et surtout l’embargo qui s’impose au Mali par la CEDEAO et lUEMOA. Ces raisons sont-elles suffisantes pour maintenir le peuple dans un mal vivre extrême ? La réponse est non, les autorités doivent tout mettre en œuvre pour atténuer la souffrance du peuple qui broie aujourd’hui du noir.
Cette crise est en train daffaiblir économiquement le pays et plonge la population dans la souffrance sans précédent. Les produits sur le marché surtout les produits de premières nécessitaient d’avoir vu leurs prix augmenter et certains étaient même introuvables. Malgr les mesures prises par les autorits pour subventionner ces produits et les importateurs via le port de la Guine et celui de la Mauritanie, la lutte contre la crise conomique n’est pas connue une grande avance. Mme avec la levée de l’embargo, elle demeure toujours. Le chert de la vie est une réalité ! Le revient aux autorités surtout au président de trouver les voies et moyens pour alléger la souffrance de la population. Les maliens ont faim mais restent attachés aux idaux de l’indépendance et de la souveraineté et c’est pourquoi ils fournissent les autorités et sont dans leur majorité crasante pour la russite de la transition.
La lutte contre la corruption est-elle toujours d’actualité sous la transition ?
Si des actions concrètes ont été posées dans le cadre de la lutte contre la corruption, beaucoup reste faire au point que les citoyens se sont posés la question si elle nest pas relgu au second plan. Après l’arrestation de l’ancien premier ministre Soumeylou Boubye Maiga et sa mort en détention et puis cellules des anciens ministres Bouar Fily Sissoko et Mahamadou Camara, aucun acte de grande envergure na t pos et les mmes pratiques ont toujours pignon sur rue au Mali. Lactuel ministre de la justice garde des sceaux, semble avoir des bonnes intentions, mais at-il rellement les moyens de sa politique ? Les autorités de la transition sont fortement attendues sur ce chantier pour svir contre les délinquants financiers. Des exemples font froid dans le dos quant à la volonté des autorités de lutter efficacement et sans discernement contre la corruption. On se rappelle du scandale d’octroi des logements sociaux, du recrutement la CANAM, de l’insertion de certains étudiants fonctionnaires lENA sans passer par le concours. Donc les autorités sont fortement interpelles pour ce qui pourrait constituer leur partition dans la lutte contre ce flau quest la corruption et la dlinquance financière.
En définitif, Sil faut avouer quil y ait eu beaucoup de manquements, force est de reconnaitre quil y a eu des actions positives. Donc il est temps que les autorités consolident les acquis et cherchent à résoudre les nombreux problèmes qui sont en passe d’être préoccupants.
Assitan DIAKITÉ