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Pour la stabilité politique au Mali : la démission du président Assimi GOITA est attendue en septembre.

Après ses deux précédentes visites réussies à l’intérieur du pays, à savoir Koutiala le 19 mars 2022 et Sgou le 13 juin 2023, c’est surtout à Kayes que le Président de la Transition a dévoilé ses ambitions présidentielles, avec des actions concrètes et des annonces fortes à la manière d’un candidat à la présidentielle. Il s’agit notamment de la relance du trafic ferroviaire, du démarrage du bitumage de 138 km de la route Sandar-Kayes, de la construction du deuxième lycée public de Kayes, de la fourniture d’équipements médicaux pour le centre de dialyse de l’hôpital de Foussyni DAO. M. Assimi a également annoncé la construction d’un nouveau stade à Tombouctou et la rénovation des stades de Sikasso, Mopti et Kayes. La construction de deux lycées d’élite à Kati et Sgou, ainsi que des universités à Kati et Sgou.
Kayes, Gao et Tombouctou, entre autres. Cet autre mouvement a eu lieu le 23 juillet 2023, au lendemain de la promulgation de la Constitution de la Quatrième République.

L’opinion publique nationale et internationale attend beaucoup de la démission du Président de la République française.
Le Chef de l’Etat de la Transition, le Colonel Assimi GOITA, se présentera aux élections présidentielles de 2024, qui marqueront la fin de la Transition en cours depuis le 18 août 2020, avec le renversement du régime d’IBK.

La démission d’Assimi Gita pourrait intervenir en septembre, si le calendrier convenu avec la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest est respecté.
L’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en cas de candidature de ce dernier. Toutefois, si la CEDEAO
attaquait le Niger pour rétablir le président déchu, Mohamed BAZOUM, les chances d’élections au Mali et au Burkina Faso s’amenuiseraient.
Ces deux Etats en transition ont averti dans un communiqué commun que : toute intervention militaire contre le Niger équivaudrait à une déclaration de guerre contre ces deux pays et à leur retrait de la CEDEAO.

Concernant les prochaines élections au Mali, le ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, porte-parole du gouvernement, a invité les partis politiques et les organisations de la société civile à se réunir en juillet 2023 pour discuter de la manière de répondre aux défis des élections. Le Colonel Abdoulaye MAIGA souhaite avoir leurs avis, suggestions et propositions sur la suite du processus électoral, notamment la mise en œuvre des scrutins pour choisir les conseillers municipaux, les députés et enfin le Président de la République avant le 26 mars 2024, comme prévu.
pour la fin de la Transition. La conclusion générale qui peut être tirée de ces consultations est que le délai imparti, à savoir huit (8) mois, n’est pas le meilleur allié.

En respectant scrupuleusement le calendrier précédemment élaboré, le Référendum qui s’est déroulé le 18 juin 2023, dont les résultats ont été définitivement proclamés par la Cour constitutionnelle le 21 juillet 2023 et promulgués par le Décret 2023-0401/PT-RM le 22 juillet par le Président de la Transition, Chef de l’État, l’élection des conseillers communaux doit avoir lieu dans deux mois, en octobre 2023 ; élection des députés, 1er tour en octobre 2023 ; 2ème tour en novembre 2023 ; élection du Président de la République, 1er tour en février 2024 et 2ème tour en février 2024. Selon beaucoup, une période de 8 huit mois est suffisante pour organiser toutes ces différentes élections, à condition de respecter certaines conditions dont les détails ne sont pas encore connus. L’essentiel est de réunir le collège électoral à temps pour chaque scrutin. Pour l’élection des conseillers municipaux, le collège électoral doit être convoqué deux (2) mois avant le jour du scrutin ; il en va de même pour l’élection des députés. Pour l’élection des
du Président de la République, le scrutin doit être convoqué trois mois avant la date du scrutin.

Si, pour des raisons évidentes, il n’est pas possible d’organiser toutes ces élections (municipales, déconcentrées et présidentielles) dans le temps qui reste avant le 26 mars 2024, il faut se concentrer sur l’essentiel, à savoir l’élection du Président de la République. Et, une fois élu, le nouveau président de la République pourra organiser l’élection des conseillers municipaux et des députés.

DABA BALLA KEITA

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