Vendredi dernier, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, a co-présidé une séance de travail du Comité de pilotage du processus de retrait de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma).
Plusieurs membres du gouvernement ont participé à cette réunion qui s’inscrit dans le cadre du suivi régulier de la mise en œuvre de la résolution 2690 du Conseil de sécurité des Nations Unies.
Pour le ministre des Affaires étrangères, le retrait coordonné, ordonné et sécurisé de la MINUSMA du Mali est une responsabilité et une priorité pour les autorités de transition. Selon lui, cela explique que le processus soit suivi au plus haut niveau politique, avec une quinzaine de membres du gouvernement impliqués dans le mécanisme de suivi.
Après la restitution des travaux du Comité technique chargé de la mise en œuvre de la résolution 2690 du Conseil de sécurité, Abdoulaye Diop a expliqué que les échanges ont porté essentiellement sur les grandes lignes du plan de retrait.
En outre, des tableaux de suivi des tâches connexes ont été élaborés pour assurer une gestion pragmatique du processus, ainsi qu’une stratégie d’évaluation de l’impact socio-économique du retrait, un calendrier détaillé avec des échéances précises pour le désengagement des contingents militaires et du personnel civil, et des convois sécurisés de personnel et d’équipement.
Face aux campagnes d’information et d’intoxication de l’opinion publique nationale et internationale déjà en cours, nous avons insisté sur le renforcement de la communication gouvernementale, y compris la sensibilisation de nos populations, afin de mener à bien les opérations de retrait dans les délais prévus », a déclaré le diplomate malien.
Selon le ministre Diop, pour les membres du gouvernement, le Mali ne ménagera aucun effort, moyen ou initiative pour achever ses missions régionales et combler tout vide sécuritaire après le départ de la MINUSMA.
Ceci, a-t-il poursuivi, en renforçant la cohésion sociale par un dialogue fraternel basé sur la paix et la réconciliation, et en minimisant l’impact négatif du retrait par des mesures d’accompagnement socio-économique à tous les niveaux.
Souleymane SIDIBE