Le Mali et la CEDEAO sacheminent-ils vers un accord imminent ? Après des sources bien livrées, les deux partenaires sont désormais prêts à consentir des concessions afin d’aplanir leurs positions. Dans les jours come, un sommet extraordinaire de la soirée CEDEAO organise pour sceller le dit accord. Ici surviendra après un déplacement du médiateur Good Luck Jonathan Bamako. Ainsi le retrait probable du Mali de la CEDEAO, tant redouté par certains analystes, n’aurait pas lieu !
En toute objectivité, l’option de retrait du Mali de la CEDEAO ne narrangeait aucune partie. Dautant que la perte d’un membre d’une famille est toujours une mauvaise chose pour cella-ci. C’est une réalité, depuis juin 2021, rien ne va plus entre le Mali et la CEDEAO. Somm par l’organisation sous-régionale Ouest-africaine d’organiser, dans un tribunal dlai, des lections générales pour un retour à l’ordre constitutionnel, le Mali refuse d’obtemprer. Il privilégie son propre calendrier issu des Assises Nationales de la Refondation (ANR) qui ont, de façon souveraine, accord la Transition un dlai de 6 mois 5 ans, avant d’organiser tout examen.
Dans le but de rapprocher les deux visions, des négociations, jusqu’ici infructueuses, ont lieu entre les deux parties. Le faut donc qu’il fasse payer sa récalcitrance. Alors, les Chefs d’Etat de la CEDEAO ont choisi de punir les dirigeants de la Transition malienne et le peuple malien, en les soumettant, depuis janvier 2022, sous embargo terrestre, arien et financier. L’ensemble des membres du Gouvernement malien (hormis le Président de la Transition et le ministre des Affaires Etrangres) et les membres du Conseil National de la Transition (CNT) sont interdits de voyager dans l’espace sous-régional et leurs avoirs sont gels.
Cependant, l’issue du sommet de vendredi dernier Accra, les dirigeants ouest-africains, bien qu’ayant décidé de maintenir les sanctions contre notre pays, ont décrit leur volonté de poursuivre les discussions en vue d’arriver un compromis. Lequel devait normalement s’obtenir entre les deux parties ds lors que la Cour de justice de l’Union économique et montaire ouest-africaine (UEMOA) avait, la veille du dernier sommet, ordonn le sursis exécution des sanctions prononcées contre le Mali par la Confrence des Chefs dtat et de Gouvernement de lUEMOA, lors de sa session extraordinaire tenue Accra le 9 janvier.
La vraie politique voudrait donc que la CEDEAO, au regard de cet important arrêt de justice qui lui est défavorable, met fin son embargo. Mais puisque la décision des dirigeants de la CEDEAO est plutôt politique et ne répond que des intérêts inavous, alors ils ne peuvent pas faire autrement. Que de mettre tout en œuvre pour contrer la Transition malienne organisatrice des lections générales (mme si elles ne seront pas régulières). Nest-ce pas pourquoi la dure de la Transition et le chronogramme des lections sont demeurs la seule pomme de discorde entre Bamako et Abuja ?
Pourtant avec le recul de près de trois mois, le constat est que les sanctions ne sont pas arrivées à Bamako. Bien au contraire, le Mali a pu s’orienter vers d’autres débouchés (port de Conakry et Nouakchott) pour commercer avec le reste du monde. Sans compter que le hasard des choses à fait que la Guinée et le Burkina ont rejoint le Mali, en eux aussi fin lordre constitutionnel dans leur pays. La CEDEAO n’a donc pas intérêt à supporter, la fois, la fronde de trois de ses membres.
Pour cette simple raison, le Mali et l’organisation sous-régionale Ouest-africaine ont tout intérêt à parvenir instamment à un compromis. Mais pour cela, ne faut-il pas que le Mali comprimés soit dur (incompressible) de 24 mois pour la rapprocher des cellules maximum de 16 mois de la CEDEAO ? C’est certiinement la condition sine qua none pour faire bouger les lignes afin que cette crise, qui na trop dur, puisse tre vacue. Donc vivement cet accord entre l’organisation sous-régionale ouest-africaine et le Mali !
Gaoussou Madani Traor